Auteur d’un premier tiers de saison assez difficile à lire, avec des difficultés offensives mais également une capacité à perdre peu de matches, le RC Lens n’a pas encore totalement fait sa mue après la fin de l’ère Haise-Pouille. Pour autant, les Sang et Or demeurent performants grâce à la culture club selon Xavier Thuillot. Explications.
Le RC Lens, un environnement qui fait la différence ?
Après quatre années de performance et de stabilité, le RC Lens a vécu un été particulièrement mouvementé. Désireux de retrouver une certaine « intelligence sportive » perdue depuis 18 mois, Joseph Oughourlian a décidé de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière en se séparant d’Arnaud Pouille et en ne retenant pas Franck Haise. Résultat des courses, le vice-champion de France 2023 a amorcé une révolution de tous les dangers.
Cinq mois plus tard, Lens demeure un candidat crédible à une qualification européenne, en dépit de hauts et de bas et d’une mini-crise sportive évitée de peu contre Nantes, le week-end dernier. Le tout grâce à l’atmosphère qui règne autour du club selon Xavier Thuilot, directeur général adjoint du RCL entre 2013 et 2015 : « La gagne et la durée en Ligue 1, c’est une culture. On voit des clubs qui ont des très hauts, des très bas. Le sport de haut niveau, c’est la constance, chacun avec ses armes et sa culture. Lens, c’est l’appui de son public, cette ferveur. »
« Vous ne pouvez pas jouer à Lens sans un jeu enthousiasmant, avec des joueurs qui donnent tout. Ils l’ont et ça doit faire partie de leur culture, y compris dans la construction de l’équipe, poursuit le candidat à la Ligue des Hauts-de-France de tennis, invité de l’émission l’Actu de Lens sur France Bleu Nord, lundi dernier. C’est ce qui va les sauver et leur permettre d’être constants en Ligue 1, malgré les changements, les bouleversements, les départs de joueurs. Il ne faut pas perdre cette culture.«
Crédits photo : Maxime Le Pihif/Icon Sport