Recruté par le RC Lens cet été, Sidi Bane n’a pas longtemps hésité avant de signer dans l’Artois. Le défenseur de 20 ans franchit une étape majeure dans sa carrière et rêve de marquer de son empreinte un club où il n’a, pour l’instant, pas encore fait ses débuts en équipe première.
Le RC Lens, une évidence pour Sidi Bane
Le petit bonhomme de Pire Goureye en a parcouru du chemin avant de poser ses valises au RC Lens. Il a toutefois fallu pour Sidi Bane attendre de longues semaines au Sénégal cet été avant d’obtenir un visa pour s’envoler vers l’Artois alors que « le transfert a été acté en fin de saison dernière avec un contrat de quatre ans », nous raconte un membre de son entourage : « Une fois le contact établi, les discussions et le transfert n’ont pas traîné ». Et pour cause, la décision a été mûrement réfléchie.
« On avait beaucoup de contacts après sa première année en Biélorussie, mais il fallait le laisser s’adapter au BATE Borisov et marquer son territoire, poursuit le proche. Il s’est forgé une mentalité là-bas malgré beaucoup de difficultés. Il ne s’est pas résigné et a cru en lui pour s’imposer au BATE et devenir un titulaire indiscutable. Déjà, le RC Lens le suivait depuis très longtemps. » Dans un souci d’anticipation alors que son arrière-garde pourrait être décimée durant cet été (Danso, Medina ou encore Haïdara possiblement sur le départ), le board lensois avance rapidement, dès le printemps, sur les discussions avec le jeune défenseur de 20 ans.
« Malgré l’insistance de beaucoup de clubs, le projet du RC Lens et ses propositions étaient meilleures, explique-t-on dans son entourage. L’histoire du club, son palmarès, ses supporters, l’ambiance à Bollaert et surtout les joueurs sénégalais qui sont passés par le club (Lamine Sakho, Papa Bouba Diop, Pape Sarr ou encore Nampalys Mendy, actuellement au club, ndlr) nous ont poussé à vite faire ce choix. Le RC Lens ne se refuse pas. » Toujours pas apparu en équipe première (1 match en équipe réserve), l’ancien du BATE Borisov prend son mal en patience. Le RC Lens en vaut bien le coup.
Crédits photo : RC Lens Médias