Souvent pointé du doigt pour son manque d’efficacité offensive sous Paulo Fonseca, le LOSC n’a pas fondamentalement changé depuis l’arrivée de Bruno Genesio et continue de faire partie des mauvaises élèves dans la surface adverse malgré une réelle capacité à s’en créer.
Une responsabilité répartie et partagée
Les années passent et se ressemblent au LOSC. Fléau majeur de l’ère Paulo Fonseca, l’efficacité offensive semble être devenu un mal par essence pour les Dogues, qui continuent d’être très dangereux à la création. Malgré l’arrivée de Bruno Genesio, la formation nordiste fait toujours partie des équipes qui manquent le plus d’occasions. Comme le rapportait le compte X Data Foot, spécialisé dans l’analyse statistique, le LOSC était la sixième équipe s’étant créé le plus d’occasions parmi les cinq grands championnats depuis le début de la saison, à date du 3 octobre.
Avec 25 grosses occasions créées, elle devance des clubs comme Liverpool, Chelsea, Milan ou le Real Madrid, et affiche le deuxième bilan en Ligue 1 derrière un PSG loin devant (38). Néanmoins, parmi les équipes s’étant créées le plus de grosses occasions, le LOSC possède le taux d’occasions manquées le plus élevé – et de loin – avec 72% de ratés, quand la moyenne tourne autour de 60%. Et si l’on pourrait croire que Jonathan David, habitué à frustrer dans la surface adverse, il n’a manqué que 2 des 18 occasions loupées par le LOSC.
En réalité, le principal “responsable” n’est autre que Mohamed Bayo, avec déjà trois occasions manquées malgré un temps de jeu relatif. Suivent Tiago Santos, Thomas Meunier, Mitchel Bakker, Ethan Mbappé ou encore Jonathan David, donc, tous avec deux ratés chacun. Reste à savoir si ce mal est fondamentale ou temporaire. Car la marge de progression des Dogues sur leur taux de conversion peut aussi être vue positivement, avec un axe de développement facilement identifiable et qui pourrait encore faire franchir un cap aux hommes de Bruno Genesio s’il était corrigé.
Crédits photo : Alex Martin/FEP/Icon Sport
