Après un mois de février décevant sur le plan comptable, l’Amiens SC va sans doute jouer une grande partie de saison en mars, avec quatre confrontations contre des candidats à la montée. Présentation.
Laval, à quitte ou double ?
Avec sept points de retard sur Laval, actuel dernier pensionnaire du podium, l’Amiens SC pourrait laisser filer – sans doute de manière définitive – un de ses nombreux concurrents directs en cas de défaite en Mayenne. Surprenants cette saison, avec notamment un départ canon (8 victoires sur les 10 premiers matches), les Tangos avancent moins vite depuis quelques semaines. Pour preuve ils n’ont plus gagné à domicile depuis le 30 septembre et la réception de la lanterne rouge Valenciennes (4 nuls, 4 défaites). De bon augure pour l’Amiens SC ?
Rodez, un outsider pour se mesurer
Autre équipe surprise de la saison, Rodez avait notamment grandement bousculé l’Amiens SC à l’aller dans l’Aveyron en confirmant sa force de frappe offensive (41 buts inscrits – 2e attaque) autour du puissant et rapide Killian Corredor (7 buts, 5 passes décisives) sans oublier un Andreas Hountoundji qui confirme son potentiel (10 buts, 3 passes décisives). Après avoir eu un peu de mal à relancer la machine en 2024, avec quatre matches consécutifs sans gagner, Rodez reste sur deux victoires nette et sans bavure à l’extérieur (0-2 à Bastia et Valenciennes). Soit une vraie adversité à prendre très au sérieux.
Angers, une bête blessée à vaincre ?
Seule équipe à avoir réellement fait voler en éclats la défense de l’Amiens SC jusqu’ici (ndlr : défaite 1-4 à l’aller), Angers semblait promis aux sommets du classement, s’échangeant la place de leader avec Auxerre. Mais deux fois battus en supériorité numérique, contre les Bourguignons justement (1-0) et à Bordeaux (1-0), Angers reste sur trois défaites en cinq matches, en prenant en compte la lourde claque reçue contre Saint-Etienne. De quoi se demander si le club de l’Anjou ne commence pas à caler à l’approche du sprint final.
Pau, erreur interdite
Rarement en réussite contre Pau, l’Amiens SC avait notamment amorcé sa baisse de régime en première partie de saison en allant s’inclinant dans le Béarn. Et si Pau fait partie des nombreux candidats au top 5, devançant même les Amiénois à la différence de buts, la dynamique n’est pas forcément porteuse pour les hommes de Nicolas Usaï, qui n’ont gagné qu’un seul match en 2024 (3 nuls, 3 défaites). Reste que c’était le dernier en date sur le terrain de Grenoble. De quoi envisager le début d’un sursaut ?
Le calendrier de l’Amiens SC :
2 mars : Laval (E)
9 mars : Rodez (D)
16 mars : Angers (E)
30 mars : Pau (D)
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport
A Laval match nul ou défaite c’est pareil , à carburer aux matches nuls on sera 12eme en fin de saison. En revanche 3 points avant d’aborder Rodez ça serait intéressant, avec le double objectif de se rapprocher de Laval et de rester dans la course. Faire Nul et laisser Laval à la même distance, ça serait tout simplement abdiquer. Merci de nous donner l’occasion Mr Daf de voir Chouiar au coup d’envoi, avoir un N°10 passeur, ne pas le faire jouer et avoir 0 occasion par déficit dans les transmissions comme à Ajaccio, ça n’a aucun sens. On verra donc en Mayenne le vrai niveau d’ambition au delà des discours.