Entre un mercato riche en départs et une défaite à Nice qui a fait mal aux têtes, le RC Lens doit se remobiliser avant la réception de Strasbourg, dimanche (17h15) à l’occasion de la 22e journée de Ligue 1. Et s’il reconnaît que l’heure de gloire est sans doute passée, Jonathan Gradit est persuadé que de belles choses restent à faire cette saison.
Nice, un faux pas à oublier
« On a fait vraiment un mauvais match. On le sait. On en a conscience. Dès le début du match, on ne s’est pas rendu le match en prenant un but rapidement. D’abord un but refusé, de par mon erreur. Ensuite, il y a eu ce penalty rapide. Cela a été un match vraiment compliqué. Au-delà des petites erreurs individuelles, tactiquement et même comment on a fait notre pressing, on n’était pas dans le match, tous simplement. Il faut gommer, oublier et repartir de l’avant. »
Un Will Still perturbé
« Très honnêtement, il n’a pas changé depuis le premier jour où il a pris l’équipe. Il y a eu beaucoup de mouvements cette saison. Cela n’a pas été facile, pour les joueurs et le coach surtout, qui avait mis des choses en place. De par son attitude, le message est vraiment positif. Même après le match contre Nice, alors qu’il aurait pu être beaucoup plus virulent. Au contraire, il a eu un message d’encouragement. Il faut se dire les vérités tout en étant positif. Il reste 13 matches avec l’effectif en place et il faut simplement faire le maximum pour aller le plus haut possible et accrocher quelque chose qui serait un exploit au vu des mouvements. »
Ça doit être une force d’être à Bollaert pour nous pousser et donner le maximum pour pouvoir oublier le non-match à Nice. »
Un vestiaire démotivé ?
« On doit s’adapter tout simplement. On a marqué notre période avec les joueurs qui sont passés. Maintenant, dans 20 ans, l’amphithéâtre sera toujours là, les supporters seront toujours là, pas les joueurs. C’est un éternel recommencement et le club a peut-être mal habitué les gens. On a jamais vu autant de joueurs avoir plus de 100 matches avec le même club au sein d’un même effectif. Il y en a eu un paquet. Il faut prendre ça comme une bonne chose d’avoir eu autant de joueurs fidèles au club pendant trois ou quatre saisons. Le football, c’est aussi une réalité économique qui entraîne un turnover. J’aurais aussi aimé jouer avec Kevin (Danso), Frankie ou Brice (Samba) pendant dix ans. Malheureusement, ce n’est pas possible. »
Le match contre Strasbourg
« Strasbourg arrive au bon moment, parce que c’est une bonne équipe. C’est un effectif très jeune, une équipe qui court beaucoup, qui presse énormément. Ils nous ressemblent de par l’intensité qu’ils mettent dans les duels. Ce sera un match compliqué, mais on a la chance de recevoir. On sait que ça doit être une force d’être à Bollaert pour nous pousser et donner le maximum pour pouvoir oublier le non-match à Nice. »
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
