À l’approche du tournoi de football des Jeux Olympiques de Paris 2024 (24 juillet – 9 août), les premiers statuts émergent alors que la préparation de chaque sélection touche à sa fin. Tour d’horizon des favoris et de leur forme.
France, Espagne, Argentine : trois grands favoris se détachent
Le vice-champion du monde (France), le champion d’Europe (Espagne) et le champion du monde et champion d’Amérique en titre (Argentine) : même chez les U23, les grandes nations des dernières années sont au rendez-vous. La sélection olympique de l’équipe de France s’avance comme l’une des favorites, chez elle et avec un groupe extrêmement solide malgré les nombreux désistements. Les Bleus ont été accrochés par le Japon (1-1) pour le dernier épisode de la préparation aux JO, mais ils ont été convaincants dans le jeu et ont fait le plein de confiance face au Paraguay (4-1) et à la République dominicaine (7-0).
L’Espagne n’est pas non plus en reste. Bien aidée par la législation espagnole qui obligent les clubs du pays à libérer leurs joueurs pour les JO, la Roja de Paris pourra compter sur deux membres de celle du titre à Berlin, il y a quelques jours : Fermin Lopez (Barcelone) et Alex Baena (Villarreal). De quoi en faire, avec Pau Cubarsi (Barcelone), Eric Garcia (Gérone) ou encore Samu Orodion (Atlético de Madrid), peut-être la meilleure sélection sur le papier. Mais l’Argentine aura aussi quelques arguments à faire valoir avec pas moins de quatre champions du monde en 2022 : les expériementés Geronimo Rulli (Ajax) et Nicolas Otamendi (Benfica), ainsi que les talentueux Julian Alvarez (Manchester City) et Thiago Almada (futur OL). Le tout jeune Claudio Echeverri (18 ans, River Plate, futur Manchester City) sera également à surveiller parmi d’autres. En attendant d’assister ou de regarder les matches des Jeux olympiques, découvrez les jeux de casino préférés des footballeurs avec meilleur casino en ligne casinoonlinefrancais
Maroc, États-Unis, Japon : de multiples outsiders
Plus loin et plus dans l’ombre, d’autres sélections ont quelques cartes à abattre. À l’image du Maroc, sans doute plus gros outsider derrière le trio précédemment évoquée, emmené par Achraf Hakimi (PSG). Tarik Sektioui, le sélectionneur, a dû faire avec les refus des clubs d’Ismael Saibari (PSV) et Brahim Diaz (Real Madrid), mais il pourra tout de même compter sur Eliesse Ben Seghir (Monaco), Yassine Kechta (Le Havre) ou encore Amir Richardson (Reims). Les États-Unis aussi ont des atouts individuels, et ces JO à deux ans de “leur” Coupe du monde sont un réel objectif auquel participeront notamment Caleb Wiley (futur Chelsea), Kevin Paredes (Wolfsburg) et Cade Cowell (Guadalajara).
Le Japon sort d’un match nul accroché face aux Bleus (1-1) où il a montré toute sa qualité pendant la première demi-heure de jeu. De quoi encourager Koki Saito (Lommel) et les siens à croire à un éventuel exploit, après avoir battu deux fois les USA quelques jours auparavant. D’autres sélections olympiques font office d’outsiders encore un peu plus lointains, mais dont il faudra se méfier au cours d’un tournoi olympique où les surprises se font généralement nombreuses :
- le Mali de Boubacar Traoré (Wolves)
- l’Égypte de Mohamed Elneny (ex-Arsenal)
- le Paraguay d’Enso Gonzalez (Wolves)
- l’Ukraine de Danylo Sikan (Shakhtar Donetsk).
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport