Passé par le VAFC entre 2016 et 2019, Sikou Niakaté a vu sa carrière exploser en quittant la France pour le Portugal. Titulaire régulier à Braga, le défenseur central de 24 ans découvre même la Ligue des Champions, cette saison.
De la Ligue 2 à la Ligue des Champions, la folle ascension de Sikou Niakaté
« Ma vie de joueur à changé ». Dans le cadre d’un entretien accordé à nos confrères de l’Equipe, Sikou Niakaté est revenu sur sa découverte de la Ligue des Champions avec Braga, depuis septembre dernier. « C’est exceptionnel. Je prends un maximum de plaisir parce que je ne sais pas si je revivrai ça un jour dans ma carrière, poursuit l’international malien (2 sélections). On va dire que j’étais un peu dans le trou en France et désormais, je me frotte aux plus grands attaquants du monde. Je n’ai plus le droit de regarder en bas. »
Et bien loin d’adopter une telle attitude, Sikou Niakaté regarde ses adversaires « droit dans le yeux ». « Une fois dans le bain, on ne pense plus à ça, le nom des joueurs, la musique de la Ligue des champions, les stades, poursuit celui qui est aussi passé par Metz ou Guingamp. Par contre, on apprend ce que veut dire « ça se joue sur des détails ». Notamment face à des attaquants de grande classe comme Rodrygo lors de la défaite de Braga face au Real Madrid (1-2).
« C’était très, très compliqué de le contenir car c’est le type d’attaquant qui fait énormément d’appels et ne défend pas beaucoup. Il prend souvent la profondeur et il ne faut pas être fatigué pour le maîtriser car ça va vite. Malgré tout, je m’en sortais bien. Jusqu’à ce qu’il ouvre le score, j’avais remporté tous mes duels. Puis, il y a ce petit décalage qui lance une contre-attaque du Real. En une demi-seconde, Rodrygo passe devant moi, premier poteau et ouvre le score. Il ne s’était rien créé auparavant. Mais sur un instant, un petit détail, paf, il marque ! »
L’apprentissage d’un haut niveau que Sikou Niakaté découvre avec gourmandise et l’espoir que son rêve actuel devienne sa réalité pour la suite de sa carrière.
Crédits photo : Gabriele Maltinti/Getty Images