Joueur du VAFC de 2017 de 2020, Jorris Romil n’a jamais su confirmer au niveau professionnel depuis son départ. À la relance en National 2 avec Trélissac, l’attaquant de 29 ans retrouve la lumière en Coupe de France, où il a marqué les esprits ce week-end.
Une prouesse, mais pas une première
Depuis le début de sa carrière, le VAFC est le club où il a disputé le plus de matches. Malgré ses 53 rencontres jouées en l’espace d’un peu moins de trois ans – dont un prêt de six mois aux Herbiers -, Jorris Romil ne s’est jamais imposé durablement au Hainaut en dépit de quelques bonnes périodes, notamment à l’hiver 2019. Parti librement un an plus tard à Dunkerque (National puis Ligue 2) avant de rebondir à Chambly (National), l’attaquant de 29 ans, faute d’avoir convaincu, est à la relance en National 2, à Trélissac, depuis l’été 2022.
Une aventure qui sied plutôt bien à l’international guadeloupéen (1 sélection) qui a retrouvé des couleurs dans les divisions inférieures. Et qui a fait de la Coupe de France une jolie vitrine, aussi. D’abord mené 1-0 par Fabrègues (R1) malgré sa supériorité numérique, Trélissac a tout renversé dans les vingt dernières minutes pour venir s’imposer 4-1, ce samedi à l’occasion des 32es de finale de Coupe de France. Auteur du but pour prendre l’avantage (1-2, 78′, penalty) puis de celui du break (1-3, 84′), Jorris Romil s’est rappelé au bon souvenir de son époque valenciennoise.
En décembre 2018, à Thaon, le natif de Créil inscrivait déjà un doublé (13′, 19′). Et là aussi, en l’espace de six petites minutes. Un joli clin d’œil de l’histoire pour celui qui retrouvera Brest, actuel quatrième de Ligue 1, pour les 16e de finale de Coupe de France. Avec un nouveau doublé en six minutes à la clé ?
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