Parti du RC Lens à l’été 2022, Ignatius Ganago se retrouve quelque peu en difficulté à Nantes. Mais si l’attaquant camerounais a subi une très grave blessure qui le tient éloigné des terrains depuis six mois, il entend bien en revenir plus fort.
Ignatius Ganago, envers et contre tous
Reconnu pour sa force mentale et son abnégation, Ignatius Ganago aura sans doute besoin de cet état d’esprit de guerrier pour relancer la machine après une année 2023 pour le moins compliquée. Victime d’un terrible drame famililiale en février 2023, l’ancien Lensois (2020-2022) a été endeuillé par la mort de sa fille, Chloé, alors âgée de 5 ans, au cœur d’une saison à deux visages : d’un côté, un bilan statistique peu prolifique (5 réalisations en 32 matches) et une incapacité à s’affirmer comme un titulaire sur la durée ; de l’autre, des buts importantissimes, avec celui en Ligue Europa face à Qarabag (2-1) et celui du maintien face à Angers (1-0), lors de la dernière journée.
De quoi, malgré tout, se projeter avec enthousiasme sur cette saison 2023/2024. Problème : d’abord gêné par des pépins musculaires à répétition en début de saison et par la concurrence d’un Mostafa Mohamed performant, l’international camerounais (14 sélections, 0 but) subit une rupture du ligament croisé du genou face au Havre, en novembre dernier (J13). Fin de saison immédiate. Depuis, l’attaquant de 25 ans est en rééducation et donne satisfaction. « Il ne s’arrête plus ! Ignatius Ganago poursuit son effort […] et remonte la pente avec détermination », applaudissait le FC Nantes sur son site il y a quelques semaines. Avant son retour à l’entraînement collectif dès la reprise, il y a quelques jours. Et son mental de guerrier n’y est sûrement pas étranger.
Crédits photo : Gwendoline Le Goff/FEP/Icon Sport