En difficulté depuis son arrivée en Italie cet hiver, Iron Gomis vit une saison marquée d’une incroyable instabilité. L’ancien Amiénois va devoir faire ses preuves auprès d’un cinquième entraîneur, lui qui a déjà connu deux clubs cette saison. À la Salernitana, le milieu offensif va connaître son troisième coach en même pas deux mois.
Une instabilité préjudiciable ?
En à peine huit mois, Iron Gomis aura découvert la Turquie et l’Italie après son départ de France, le tout jonché par la présence de quatre entraîneurs dans sa saison rocambolesque. Et même bientôt un cinquième ! Recruté librement par Kasimpasa l’été dernier, le milieu de 24 ans y avait déjà connu deux techniciens (Kemal Özdes à son arrivée, remplacé fin novembre par Sami Ugurlu) avant de s’envoler en prêt pour la Salernitana fin janvier. Débarqué sous les ordres du légendaire Filippo Inzaghi, il ne vit que quelques joueurs avec l’ancien goleador italien sur le banc. Mis à la porte début février, “Super Pippo” n’a jamais utilisé l’ancien Amiénois en deux rencontres.
Il faut donc attendre le coach suivant, Fabio Liverani, pour que son aventure dans la Botte se lance véritablement. Ou pas. Cantonné au banc dans un premier temps, Iron Gomis foule la pelouse à l’occasion de bouts de matches contre l’Udinese (17 minutes de jeu), Cagliari (16 minutes) et Lecce (37 minutes), ce week-end. Mais rebelote : un mois à peine après avoir posé ses valises à Salerne, Fabio Liverani a été écarté ce mardi par la direction de la lanterne rouge de Serie A, qui a nommé Stefano Colantuono à la tête de l’équipe première avec un certain Franck Ribéry dans le staff technique. Le technicien de 62 ans est déjà passé deux fois sur ce même banc, sans grand succès, et était directeur du centre de formation depuis un an et demi.
Et au rythme où valsent les entraîneurs dans la saison d’Iron Gomis – qui n’y est sans doute pour pas grand-chose et devra à nouveau s’imposer avec un énième coach -, il n’est pas dit que ce soit le dernier.
Crédits photo : Francesco Pecoraro/Getty Images