Toujours en lice mais en ballottage très défavorable dans la course au top 5, Caen n’a pas d’autre choix que de gagner très largement contre le VAFC pour espérer bouleverser l’ordre, dimanche (20h45 à l’occasion de la 38e journée de Ligue 2. De quoi pousser Nicolas Seube à rameuter les troupes.
Caen sans son deuxième meilleur buteur
Déjà forfait la semaine dernière, Ali Abdi (9 buts) ne sera pas de retour pour la réception de Valenciennes, en dépit « d’une bonne évolution » de sa blessure au genou. « Il a couru correctement hier (mercredi), mais pas encore touché le ballon », précise Nicolas Seube, qui devra également faire sans Didi Gaucho (ischios), Mathias Autret (pubis) et Vladislav Molchan (reprise). A noter que Caen aborde ce dernier match avec en tête la possibilité que la saison se poursuive avec des playoffs d’accession, d’où la volonté de ne pas forcer avec certains joueurs.
Nicolas Seube veut lâcher les chevaux
« Il y a quelque chose de palpable, par le nombre de personnes au stade. L’enjeu est réel et présent. On le souhaitait, on avait la volonté de jouer un match à enjeu lors de la dernière journée. C’est le cas, maintenant pas dans les meilleures conditions espérées. On aurait aimé avoir davantage de probabilités pour espérer passer. Il n’y a qu’un résultat qui nous permettra de figurer dans les cinq. Les chances s’amenuisent, mais il y a quand même une micro-chance. On va y croire jusqu’au bout. On sait qu’il faut, en plus de gagner, marquer des buts. Il faudra certainement prendre davantage de risques qu’habituellement. On sait que le moindre but peut avoir des conséquences énormes en fin de rencontre. On prend donc ce match avec l’envie d’emballer la rencontre et pouvoir sauter de joie à la fin du temps réglementaire. On doit gagner par trois buts d’écart, car une défaite 1-0 du Paris FC nous suffirait pour passer. »
Le VAFC va donner du fil à retordre à Caen selon Seube
« C’est toujours difficile de jouer contre un club qui sait qu’il va descendre, qui connaît son issue, avec des joueurs qui se libèrent, qui veulent se montrer pour leur avenir personnel. L’orgueil aussi. Ce n’est jamais évident. C’est tout l’un ou tout l’autre, avec parfois des équipes désorganisées, qui lâchent un peu le projet. C’est l’inverse avec Valenciennes qui se bat jusqu’à la fin, par orgueil, par respect pour leur structure. Il ne faut pas s’attendre à ce que ce soit si simple que cela. Il faut s’attendre à ce que l’adversaire nous pose beaucoup de problèmes. On l’a vu sur leurs derniers résultats. »
CAEN-VAFC
38e journée de Ligue 2
Vendredi 17 mai, 20h45
Stade d’Ornano, Caen
