Alors que le Stade Brestois réalise un début de saison flamboyant jusqu’à pointer à la quatrième place du classement, le club breton se déplace ce dimanche (15 heures) sur la pelouse du LOSC. Un déplacement compliqué pour le SB29, qui entame ce week-end un calendrier éminemment relevé face à une équipe qui a « beaucoup plus de moyens » de l’aveu même d’Eric Roy, le technicien brestois.
L’impact de la trêve internationale sur le SB29
« Ça peut casser une dynamique, ça peut relancer… Ça peut faire beaucoup de choses. Ce que j’aime bien, c’est que les joueurs se reposent bien pendant la trêve, rechargent les batteries physiques et psychologiques, et qu’on reparte rapidement au boulot. C’est ce qu’on a fait cette semaine avec une bonne semaine d’entraînement, il reste encore demain. Globalement, l’équipe est dans le même état d’esprit et c’est ce qui est important. Après, est-ce que cela nous garantira un résultat ? Je ne sais pas. On sait ce qu’on a dû mettre en place pour avoir quinze points aujourd’hui, ça n’a pas été facile mais on sait qu’on est capable de le faire. Il est évident qu’il y a des matches un peu périlleux qui nous attendent, mais on va y aller en prenant – la phrase classique dans le foot – match après match. Et là, c’est le match de Lille. »
Lille-Paris-Monaco, un enchaînement XXL
« Il peut faire peur, mais comme l’enchaînement des premiers matches au début du championnat pouvait faire peur aussi. C’est vrai que, quand le calendrier était sorti, Lens, Le Havre, Marseille et Rennes sur les quatre premiers matches, c’était aussi assez périlleux. Des fois, on prend des bons points contre des équipes qu’on considère plus fortes. Je crois qu’il ne faut pas se prendre la tête. On a déjà bien travaillé pour ce match de Lille. On va déjà jouer ce match et puis on verra la suite. Chaque jour suffit sa peine. »
Un match tendu la saison passée, rebelote ce week-end ?
« Ça n’a pas d’importance particulière. Je dis toujours que les matches se suivent et ne se ressemblent pas forcément. L’année dernière, on était allé à Lille en étant très diminué, avec huit joueurs blessés à l’époque. On avait fait joué des joueurs qui n’avaient jamais été titulaire en Ligue 1, et notamment sur le front de l’attaque. On était une équipe sur une bonne série mais qui était diminuée. Aujourd’hui, on y va avec plus d’arguments que l’année dernière. Maintenant, on sait que Lille est une équipe très forte, européenne et qui a beaucoup plus de moyens que nous. »
Source : Stade Brestois
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
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