Annecy - Laurent Guyot : "Amiens est programmé pour jouer le haut du classement"

Repêché en dernière minute, Annecy continue de courir après le temps perdu au moment de recevoir l’Amiens SC, samedi (19 heures) pour le compte de la 11e journée de Ligue 2. De quoi susciter pas mal de prudence chez Laurent Guyot, l’entraîneur du club haut-savoyard.

Un groupe très amoindri

« Je suis encore avec pas mal d’incertitudes en ce qui concerne l’effectif. Au-delà des trois joueurs suspendus que sont Kashi, Adeline et Barry, j’ai déjà le forfait de Warren Caddy, qui s’est blessé. Il y a encore des incertitudes sur les retours de Mouanga et Mahop. On va donc se présenter avec une équipe fortement modifiée par rapport à ce qu’on a pu faire ces derniers temps. Si aussi l’intérêt d’avoir un groupe important. La bonne nouvelle, ce sont les probables retours dans le groupe de Clément Billemaz et de Goteh Ntignee. »

Le match contre l’Amiens SC

« Ce sera un gros challenge, contre une équipe d’Amiens qui a des ambitions. Ils ont des joueurs de qualité, de Gurtner, Corchia, Carroll, Mafouta, Gélin et pardon pour tous ceux que j’oublie. C’est une équipe programmée pour jouer le haut du classement, certes un peu en difficulté en ce moment. J’ai vu leur dernier match contre Angers, ils ont joué à 10 sur les vingt dernières minutes et ça a compté dans le score final. C’était très serré jusque-là contre une équipe d’Angers qui marche sur l’eau. C’est une équipe très solide. Kakuta peut revenir aussi et on connaît la qualité du joueur. Il y a des individualités qui ont l’habitude de la Ligue 1. De notre côté, à nous de continuer notre marge en avant, de faire tourner le compteur. »

Annecy reste très prudent

« On va payer à un moment ou un autre notre mois et demi de retard. Être là où on est malgré tous ces éléments de retard, c’est déjà très bien. Je suis agréablement surpris du nombre de points qu’on a. Ça ne suffira pas, ce n’est pas une raison de se satisfaire mais c’est déjà très bien. Collectivement, physiquement, on paye évidemment le fait d’avoir appris deux jours avant le début qu’on était maintenus. On est sur un fil en permanence et on sera sur un fil toute la saison, on le sait depuis le début. À nous de maintenir l’équilibre et, pardonnez-moi de l’expression, de ne pas se casser la gueule. »