Absent aussi bien collectivement qu’individuellement, le VAFC a plongé dans les grandes largeurs – et à toutes les lignes – à Angers (2-0). Découvrez nos notes des Valenciennois après cette rencontre comptant pour la 13e journée de Ligue 2.
L’homme du match :
Pour une énième fois, Jean Louchet (6) a encore été abandonné par sa défense. Logiquement impuissant et irréprochable sur les deux buts encaissés – et même percuté par un Angevin sur le premier -, le portier valenciennois a préservé les siens d’une véritable débandade. Auteur d’une parade grandiose en un contre un face à Loïs Diony (4′), il s’est également montré solide sur sa ligne à plusieurs reprises (63′, 80′) jusqu’à porter son total d’arrêts à cinq. Il lit également bien la profondeur (37′) pour compenser les lacunes de sa charnière centrale.
La satisfaction :
Volontaire et travailleur, Sacha Bansé (5) s’est sans doute senti quelque peu esseulé dans l’entrejeu valenciennois. Le Burkinabè a montré une réelle sérénité avec le ballon et tenté de faire progresser et verticaliser le jeu des siens à chacune de ses prises de balle. Des convictions honorables qui n’ont pas été mises à profit par ses coéquipiers, moins inspirés. Il aura néanmoins manqué d’impact sans ballon, comme tous les Valenciennois.
Les déceptions :
Sous la pluie angevine, Jonathan Buatu (2) a pris l’eau. Dans tous les mauvais coups du soir, le défenseur angolais n’a pas pris la mesure de son rôle de patron de la défense aux côtés du jeune Jordan Poha (4), plus solide défensivement et plus tranchant dans son apport avec ballon. Il est impliqué sur les deux buts gags du soir : sur le premier, il ne parvient pas à repousser le ballon devant la ligne de Jean Louchet (1-0, 15′) ; sur le second, il dégage mal le ballon après le centre angevin et lobe le malheureux Jean Louchet (2-0, 29′). Au-delà de ce fâcheux quart d’heure, Buatu a subi le poison Loïs Diony, qui l’a constamment pris à défaut dans la profondeur, notamment sur la première énorme situation de la partie (4′).

Arme létale et carte offensive numéro une depuis plusieurs semaines, Makabi Lilepo (3) a connu son premier coup d’arrêt à Angers depuis son arrivée au VAFC. Transparent pendant la majeure partie de la rencontre, le Congolais a fait preuve d’un manque de justesse technique criant et étonnant, aussi bien devant le but (11′, 45+1′) que dans la construction du jeu (49′). Si quelques remises bien senties (11′, 38′) sont à mettre à son actif, il s’est révélé bien moins à l’aise à la pointe de l’attaque que sur un côté. Et ce, malgré quelques permutations avec les ailiers valenciennois.
Des permutations incessantes qui ont même amené Aymen Boutoutaou (3) à se retrouver durant de très longues minutes dans une position de numéro 9 plus qu’inconfortable pour l’Algérien, même épaulé par un Bruno Costa (4) placé très haut. L’atout créatif du VAFC a quelquefois montré une belle relation technique avec le Portugais ou Allan Linguet sur le côté droit, mais ce fut bien trop ponctuel pour peser sur la rencontre. Surtout, l’ailier hennuyer a parfois privilégié la solution individualiste à outrance en allant s’empaler dans une défense angevine imperméable. De retour dans le onze de départ de Jorge Maciel après en être sorti face à Caen, Aymen Boutoutaou n’a sans doute pas marqué des points à Angers. Dans la lignée de bon nombre de ses coéquipiers.
Les notes :
Louchet (6) – Linguet (4), Poha (4), Buatu (2), Woudenberg (3) – Bansé (5), Kruse (3) puis Venema (4) – Hamache (4), Costa (4), Boutoutaou (3) – Lilepo (3)
Crédits photo : Eddy Lemaistre/Icon Sport
Enzo PAILOT