Révélé sous Paulo Fonseca qui en avait fait un joueur majeur du LOSC, Angel Gomes continue de se développer sous Bruno Genesio. Un coach avec qui il entretient une excellente relation pour travailler sur les quelques points faibles qu’il lui reste.
Angel Gomes, l’équipe avant tout
Après avoir été forcé d’assister depuis les tribunes au succès des siens face au Real Madrid au milieu de semaine, Angel Gomes n’a que peu de souci à se faire sur un éventuel retour dans le onze de départ ce samedi, face à Toulouse. Parmi les leaders techniques du LOSC, le milieu de 24 ans, arrivé librement en 2020 et vraiment intégré au projet après une première année en prêt à Boavista (Portugal), a progressé au point d’être l’un des tout meilleurs Lillois sur la durée d’une saison et de décrocher ses premières capes avec les Three Lions, un fait rarissime pour un joueur évoluant hors d’Angleterre.
Pourtant, le néo-international anglais (2 sélections) pointe « la consistance » comme axe de progression. « Je veux donner le meilleur dans tous les matches, que ce soit en championnat, en Ligue des champions ou en coupe, ajoute-t-il. Je veux jouer tous les matches et performer le plus possible. Bien sûr, dans le football d’aujourd’hui, les statistiques ont une grosse importance. Si je peux aider l’équipe et tirer en profit pour moi, c’est du bonus. Mais mon objectif principal, c’est de gagner tous les matches et jouer du mieux que je peux. »
Une relation de confiance avec Bruno Genesio
Cette dimension collective se retranscrit aussi dans son jeu, notamment dans les derniers mètres où le milieu de poche (1,68m) ne prend que très peu sa chance. « Je préfère faire la passe plutôt que marquer. Mais si je peux marquer, je le fais aussi, sourit-il. Mais pour moi, c’est la même chose, le même impact. » Un autre “défaut” qu’il pourrait être amené à progressivement gommer avec Bruno Genesio. Comme Paulo Fonseca, dont il était un homme de confiance, le coach du LOSC depuis cet été « fait beaucoup aussi (dans sa progression), que ce soit comme personne ou comme entraîneur ».
Les deux hommes, que l’épisode de Reims a sans doute encore un peu plus rapproché, échangent parfois en anglais et en français, afin d’améliorer chacun leur apprentissage de la langue étrangère. « C’est gagnant-gagnant, s’amuse le natif de Londres. Il est très bon. Il parle toujours avec moi, il est très transparent. C’est facile de parler avec lui de tout, du football ou de la vie. En tant que joueur, il me permet de m’améliorer dans ma relation au terrain et donne de bons conseils. » Reste à savoir si cette collaboration s’étirera au-delà d’une simple saison, alors que l’Anglais ne se ferme aucune porte.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport
