Huit mois après son départ de l’Amiens SC pour Bordeaux, Andy Carroll pourrait bien découvrir un nouveau club dans les prochaines semaines. La faute à un salaire qui va devenir difficilement supportable pour les finances exsangues des Girondins.
Un salaire exorbitant pour Andy Carroll ?
Tout le storytelling autour de la présence d’Andy Carroll à Bordeaux est peut-être bien sur le point de s’écrouler. Si les différentes parties ont activement communiqué autour du salaire du joueur, qui touchait très exactement 1614 euros brut par mois cette saison, le contrat liant les deux parties comportait des clauses permettant à l’attaquant anglais d’arrondir ses fins de mois, sans même parler de l’allocation chômage à laquelle il pouvait prétendre après la résiliation de son contrat en Picardie.
En premier lieu, Andy Carroll a touché une prime de 2000 euros à chaque tranche de cinq buts/passes décisives atteinte. Décisif à dix reprises en National 2, l’Anglais a donc touché 4000 euros supplémentaires. Surtout, une clause de son contrat précisait qu’il gagnerait 13 000 euros par mois lors de la saison 2025/2026, quelque ce soit le championnat dans lequel Bordeaux serait engagé.
John Williams toujours en première ligne

Et si cela pouvait s’envisager en National, le club de Gérard Lopez, toujours en redressement judiciaire, aura bien du mal à assumer une telle rémunération en National 2. Pourtant, la direction aimerait continuer avec l’attaquant anglais, qui aura le dernier mot dans ce dossier puisqu’il dispose d’une clause pour se libérer de son contrat. A l’inverse, il est déjà acquis que Youssouf Assogba ne continuera pas l’aventure.
Quant à John Williams, désormais présenté comme le directeur sportif du club par les médias bordelais, il est d’ores et déjà à pied d’oeuvre pour constituer un nouvel effectif avec toujours un salary cap fixé à 5000 euros mais une masse salariale qui pourrait être revue à la hausse. Tout ça dans un contexte où de nombreux créanciers, à commencer par l’Amiens SC, attendent toujours que le club bordelais honore ses dettes…
Crédits photo : Loic Cousin/Icon Sport