Décidément incorrigible, l’Amiens SC a encore payé cash ses lacunes offensives en concédant le nul dans les dernières secondes contre Bordeaux (1-1), lundi en conclusion de la 25e journée de Ligue 2. Une issue qui laisse de gros regrets à Antoine Leautey. Entretien.
Antoine, quelle est votre réaction après cette nouvelle issue frustrante pour l’Amiens SC ?
Il y a un sentiment de gâchis. C’est comme l’année dernière ici contre Bordeaux, on mène 1-0 jusqu’à la 83e minute et on prend deux buts. On a peut-être aussi un peu trop reculés, même si c’était le scénario du match, qu’il restait 3-4 minutes. C’est un peu dur, mais bon. On savait que Bordeaux allait avoir la possession, parfois un peu stérile. Ils font un très bon début de match, en démarrant très fort. On a su rectifier et on marque, je ne pense pas contre le cours de jeu, puisque c’était le plan de leur faire mal en contre-attaque. C’est ce qui s’est passé. En deuxième période, ils ont deux occasions au tout début puis plus rien. Nous, on a pas mal de belles situations.
Cela fait trois fois de suite que les fins de matches se passent mal…
Oui, mais avant ça il y a aussi trois matches où ça s’était bien passé pour nous. C’est le football, c’est pour ça que ça fait autant vibrer. On a un très bel effectif, il faut que ça prenne, ça prend de mieux en mieux. On a une manière de jouer, un style de jeu, je pense que c’est le bon avec le profil de joueurs. Maintenant, peut-être poser un peu plus poser la balle et faire plus mal et tuer le match ça peut aussi nous faire du bien. Ce match, on doit le tuer bien avant.
On pense forcément aux occasions de Louis (Mafouta)…
Oui, après les buts sur nos dernières victoires. On ne va pas l’accuser, ça arrive. C’est aussi le lot des attaquants. Cette année, on a du mal à mettre ce deuxième but. Pourtant, on voit de plus en plus de belles choses. Même à Caen, jusqu’à la 80e l’adversaire n’a pas de tir cadré. C’est encourageant, mais il va falloir vite se maintenir, tout le monde bat tout le monde dans ce championnat. On sait que ça sera dur à Ajaccio.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Loic Baratoux/Icon Sport