Pour sa première sous le maillot de l’Amiens SC, Mounir Chouiar a vécu un scénario cruel mais logique avec une égalisation dans les ultimes secondes du Paris FC (1-1). Pour le milieu de terrain offensif, il y avait peut-être matière à éviter une telle issue. Entretien.
Mounir, l’Amiens SC a souffert dans ce match…
Le fait est que c’était dur parce qu’ils ont mis beaucoup de joueurs entre les lignes, c’était compliqué. On va régler ce problème et derrière ça ira mieux. Forcément, il y a un sentiment de déception en prenant le but à la 96e. Cela fait mal, on reste des compétiteurs, qui ont envie de gagner. On va vite passer à autre chose, il reste beaucoup de matches. Il ne faut pas rester là-dessus.
Finalement, c’est un nul logique…
Oui, parce qu’on est resté un peu trop bas. On aurait dû continuer à pousser pour aller chercher le deuxième but. Pour les prochains matches, on règlera les problèmes.
Vivez-vous ce nul comme un coup d’arrêt ?
Non, ce n’est pas un coup d’arrêt. C’était un bon adversaire, avec de bons joueurs. Cela va nous mettre encore plus dans le bain. Il y a de très bons adversaires, avec de très bons joueurs dans ce championnat.
Quelles sont vos premières sensations ?
Elles étaient assez bonnes. Après, je n’ai pas eu énormément de rythme, je le prends petit à petit en espérant le retrouver très vite. A mon entrée, on était beaucoup défensifs. Maintenant, à partir du moment où je prends du rythme, le reste va venir par la suite. Je suis un joueur qui aime toucher énormément le ballon, mais je ne m’inquiète pas. Je suis avec de bons coéquipiers, ce n’était que le premier match. J’ai confiance pour la suite. Je suis nouveau et jouer avec moi est nouveau pour mes partenaires aussi.
Cela ne vous fait pas peur de jouer dans une équipe si défensive ?
Non. On a été défensif sur ce match, mais on a une mentalité offensive. On a aussi comme philosophie de tous défendre ensemble. Sur ce match, on a beaucoup vu cet aspect, mais je ne dirais pas qu’on est une équipe défensive. Paris nous posait beaucoup de problèmes et on a simplement préféré garder le score. Cela n’a pas payé parce qu’ils égalisent à la fin, mais ça reste un bon point de pris.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo d’archive : Iconsport