Si Rodez vit une saison bien moins probante que l’an passé, luttant pour sa survie en Ligue 2, le club ruthénois n’en reste pas moins gonflé à bloc après sa prolifique victoire sur le terrain de Pau (0-5). Ce qui ne fait pas peur à Omar Daf, confiant sur la capacité de son équipe à répondre à l’intensité des coéquipiers de Timothé Nkada.
Omar, vous attendez-vous à Rodez à un match dans le même contexte qu’à Martigues ?
Oui, comme à l’image d’Annecy aussi. C’est pour ça que je parlais aussi de progression dans certains domaines sur nos ententes de match. On l’a bien fait face à Annecy, on l’a bien fait contre Lorient. Rodez et Martigues sont des équipes types de ce championnat, qui mettent beaucoup d’intensité, beaucoup d’engagement. On est capables aussi de répondre, parce qu’on l’a fait sur certaines rencontres.
Avez-vous le sentiment de déjà jouer gros à Rodez, alors que l’écart sur la zone rouge fond dangereusement ?
Ce sont des séries, il y a des équipes qui ont eu leurs séries de moins bien, là on a une série de moins bien aussi, mais il y a encore il y a encore 33 points à prendre, c’est énorme. Il faut garder sa sérénité, il faut être conscient des choses, mais il faut se réfugier dans le travail, prendre les matchs les uns après les autres, mais comme je l’ai dit aux garçons.
Il faudra être solide, mais on aura aussi des opportunités, parce que c’est une équipe qui prend des buts.
Que vous inspire la récente victoire 5-0 de Rodez à Pau ?
Ils font leur championnat, c’est une équipe très offensive, mais qui prend aussi beaucoup de buts, ils en ont pris 38, c’est plus que nous. C’est une équipe contre laquelle il faut bien défendre, mais contre laquelle il y a aussi des opportunités. Si on regarde sur les 5 derniers matchs, je pense qu’on a plus de victoires que cette équipe (2 pour Amiens, 1 pour Rodez, NDLR). Ils ont gagné leurs matchs logiquement à Pau, mais vendredi ce sera une autre paire de manches.
Un match débridé, comme c’est souvent le cas contre Rodez, peut-il être à votre avantage ?
Depuis plusieurs années, ils jouent de cette manière. L’année dernière, ils avaient (Andréas) Hountondji et (Killian) Corredor. Ils étaient souvent déséquilibrés, mais ils savaient qu’avec leur paire d’attaquants ils pouvaient marquer à tout moment. Cette année ils ont retrouvé aussi une paire avec (Ibrahima) Baldé et (Timothé) Nkada, qui est le meilleur du championnat avec 12 buts. Il faudra être solide, mais on aura aussi des opportunités, parce que c’est une équipe qui prend des buts.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport
bien defendre…c est pas vraiment notre marque de fabrique…
Kaiboue va descendre amener du poids derriere alors..?
👍
John s’en fiche totalement, ce qui compte pour lui c’est de vendre les bons joueurs d’Amiens et d’acheter ceux qu’il trouve même s’ils non jamais joué au niveau ligue 2.
A chaque transfert il touche sa commission ce qui lui permet de travailler bénévolement pour les Girondins de Bordeaux. Le tour est joué et ceci avec l’accord de notre entrepreneur de spectacles.
Pensez vous que J.W. cautionne seul le transfert et la vente des joueurs à l’ASC ?
Omar Daf explique que Rodez, avec son budget 2 fois et demi plus faible que le nôtre, arrive toutes les saisons à trouver une « paire d’attaquants qui peut marquer à tout moment ». Ben c’est pas à Romain Pechon qu’il faut dire ça , c’est à John Williams ! Au lieu de pleurnicher sur les droits TV qui baissent pour tout le monde (pas que pour l’ASC!!) , John pourrait peut être s’inspirer de ceux qui font mieux avec beaucoup moins!