Les mois se suivent et se ressemblent un peu pour l’Amiens SC. Comme en août dernier, le club picard a connu un mois de janvier idyllique avec trois victoires à la clé, juste avant la clôture du marché des transferts. Depuis, le bilan comptable est moins flatteur et certaines recrues peinent à s’affirmer, comme cela avait pu être le cas en septembre dernier avec Frank Boya, Maxime Do Couto et Andy Carroll. Un parallèle sur lequel Omar Daf a été questionné. Explications.
Jusqu’ici, vos phases aller et retour se ressemblent, avec un gros démarrage et une baisse de régime après la fin du mercato, avec la difficulté à intégrer des recrues en manque de rythme. Ne craignez-vous pas de revivre la même chose ?
Bizarrement, c’est vrai que ça se ressemble un peu. Ces joueurs qui nous rejoignent, il faut bien les intégrer. Pour ça, il faut qu’ils aient du temps de jeu, alors qu’il y a des niveaux de forme en décalage. Il faut tout faire pour que ces joueurs-là se sentent bien, pas au détriment non plus des résultats.
C’est difficile de trouver le bon équilibre entre le court terme, la nécessité d’aller chercher le résultat, et le moyen terme avec cette envie d’intégrer les nouveaux ? On pense notamment à Mounir Chouiar ?
Mounir est un joueur talentueux, qui peut nous apporter, mais quand il sera en pleine possession de ses moyens. On essaie de le faire entrer petit à petit. J’espère que dans le money time il aura retrouver l’intégralité de ses capacités pour nous aider, qu’on soit encore plus décisif et dangereux sur les rencontres de la fin de saison qui s’annoncent encore plus serrées. Maintenant, il faut regarder de l’avant. Depuis le début de saison, il y a de très très bonnes choses, malgré le groupe étoffé, les difficultés du calendrier. On avance et il faut continuer à faire tourner le compteur.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Alex Martin/FEP/Icon Sport