Conscient que l’Amiens SC a un peu perdu le fil de sa saison avant la trêve hivernale, Kylian Kaïboue estime que le match de coupe de France contre Montpellier, samedi (18 heures) peut donner un nouvel élan à l’actuel douzième de Ligue 2. A condition de créer la surprise. Entretien.
Comment avez-vous abordé la reprise après la trêve hivernale ?
On a eu quelques jours de vacances, mais on avait quand un programme à suivre. On devait aller courir, faire des séances en salle. Sur les deux premières séances, ça peut être compliqué de se remettre dedans, mais on a une équipe sérieuse. Tout le monde a fait un minimum durant ses vacances, il y avait de l’intensité aux entraînements cette semaine. On a fait de très bonnes séances et on va essayer de le montrer ce week-end.
Justement, la coupe de France peut-elle être une bouffée d’oxygène par rapport au championnat où c’était plus compliqué avant la trêve ?
Cela peut être un match charnière. Il y a deux options, on gagne ou on perd. On va affronter une bonne équipe de Ligue 1, ça annonce une bonne confrontation. Je pense que ça peut nous relancer, nous donner de la confiance pour le championnat. C’est ce qui nous faut en ce moment, pour bien lancer la deuxième partie de saison.
Vous accordez donc une vraie importance à cette compétition…
Avec le coach et l’équipe, on joue tout à fond, que ce soit le championnat ou la coupe de France. Les deux compétitions sont importantes, on peut vivre de belles choses en coupe de France et ça peut aussi nous aider pour le championnat. J’ai l’exemple de notre parcours avec Bastia il y a deux ans (ndlr : quart de finale de la compétition), qui nous a permis de reprendre confiance.
Montpellier va se présenter très affaibli. Cela renforce-t-il l’idée qu’il y a un coup à jouer ?
Même sans ça. En coupe de France, on sait que tout le monde peut gagner. On le voit chaque année, avec des équipes plus petites que nous qui battent de grosses équipes. Tant mieux pour nous qu’il y ait des absents, mais même sans ça on sait qu’on peut faire un coup à n’importe quel moment, avec n’importe quelle équipe.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Loic Baratoux/Icon Sport