Titulaire pour la première fois contre Ajaccio, Frank Boya pourrait enchaîner contre Pau, samedi pour le compte de la 9e journée de Ligue 2. Ce qui est sûr, c’est que le milieu de terrain se sent heureux dans son nouveau club et son nouvel environnement.
Son intégration au sein de l’Amiens SC
« J’ai été intégré dès le premier jour. Dès que j’ai croisé mes coéquipiers, c’était différent de la Belgique. La culture est différente, les gens sont plus ouverts. C’est un peu comme si j’étais dans ma famille. La mentalité est un peu différente en Belgique. Il y avait aussi la langue, j’étais du coté néerlandophone. Cela rigole bien, ça travaille bien. Tout se passe bien.
Son avis sur le niveau du championnat
« Je pense que le niveau est super bon. Tactiquement, c’est différent par rapport à la Belgique, c’est un peu du football total. Il n’y a pas beaucoup de temps morts, c’est un peu l’antichambre anglaise. Il faut attaquer sur chaque balle, à mon poste il faut donc savoir riposter à l’adversaire. En Belgique, ça peut ronronner un petit peu. Il y a une grosse différence entre les deux championnats. Je vais profiter et continuer de prendre du plaisir. Au vu de ma taille, tout le monde pense que c’est que le football. Ce bagage physique est un avantage, mais ça ne sert à rien dans le football moderne. Parfois, tu n’as pas le temps d’arriver sur ton adversaire pour lui mettre un coup, qu’il a réfléchi et qu’il a déjà fait la passe. Il faut donc beaucoup utiliser sa tête. C’est la clé. »
Son adaptation à l’arbitre et la prise en compte de son gabarit
« Cela peut influer, surtout que je viens d’arriver en France. C’est à moi d’être plus malin, savoir quand je dois mettre moins d’impact. C’est difficile, parce que ça fait partie de mes caractéristiques sur le terrain. Je pense que c’est à moi de m’adapter. J’ai vécu ça en Belgique, où j’ai pris plus de cartons rouges (ndlr : 2) sur ma première année. Il faut savoir gérer toutes les situations qui se présentent. Là où il faut mettre 50% d’impact, il faut peut-être 40 et là où il faut en mettre 100% j’en mets 80%. C’est comme ça que je pourrais amener l’arbitre en mon sens. »
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport