Alors que l’incertitude autour des droits TV du football français est toujours plus forte et que la gestion de Vincent Labrune, président de la LFP, est de plus en plus critiquée, le journaliste et auteur Romain Molina a exposé le modèle économique incohérent du foot français. Jusqu’à affirmer qu’il était, d’un point de vue économique, préférable de rester en Ligue 2.
L’Amiens SC jamais aussi bien en Ligue 2 ?
Peut-être l’Amiens SC utilisera-t-il les propos de Romain Molina pour justifier son incapacité à remonter en Ligue 1 ces quatre dernières saisons. Dans sa dernière vidéo consacrée au dossier des droits TV du football français, le journaliste et auteur décrypte le modèle économique déséquilibré du secteur. « Plus le montant des droits TV est petit, plus il est favorable aux gros clubs, embraye-t-il. La Ligue 2 avait 49M€ de droits TV, mais 83 M€ ont été redistribués. Vous croyez que les clubs de Ligue 1 vont accepter ? Il va y avoir un problème car l’an dernier, les clubs de Ligue 1 se partageaient 443M€, et les clubs de Ligue 2 83M€. Cette année, en étant très optimiste, ce sera entre 250-260M€. Donc, le dernier club de Ligue 1 touchait 14M€, et cela va passer à 6 ou 7M€. »
Et de poursuivre, en haussant le ton : « Quel est l’intérêt de monter en Ligue 1 ? Au maximum, en Ligue 2, tu prends 4,7M€, et tu prendras maintenant 6 ou 7M€ en terminant dernier de Ligue 1. Or, la masse salariale et les coûts vont augmenter. Donc si ton club monte en Ligue 1, ce sera un gouffre financier. Il n’y a aujourd’hui aucun intérêt pour un club de Ligue 2 à monter en Ligue 1 ! L’augmentation naturelle de la masse salariale et des charges ne sera pas compensée par l’augmentation des droits TV, et ton budget va exploser. Vous (Vincent Labrune et les présidents de clubs lui ayant accordé sa confiance, ndlr) venez de tuer le championnat et les clubs moyens ! ».
Si Romain Molina vise juste, il omet néanmoins plusieurs sources de revenus indirectes pour les clubs de Ligue 1, à savoir une médiatisation et un engouement accrus (vente de produits dérivés, billetterie, sponsors…) ou encore la valorisation des actifs joueurs bien plus grande qu’à l’échelon inférieur, entre autres. Des éléments amenant à nuancer la baisse d’attractivité de la Ligue 1 d’un point de vue économique, même s’il semble n’avoir jamais fait aussi bon vivre à l’étage du dessous.
Crédits photo : Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
Les joueurs que j’ai cités ne resteront pas à l’UNFP, ils sont convoités vous en faites pas pour eux! la question est surtout de savoir si on est dans la course ou si John Williams baigne tranquillement dans sa piscine à Biarritz en laissant Omar faire la prépa avec une moitié de U19..Le meilleur offensif de national a signé à Grenoble, Grejohn Kyei (qui nous aurait fait un bien fou devant) a quitté Clermont pour la Belgique etc.
Autre choses , un professionnel au chômage avec des grosses prétentions salariales ne retrouvera pas de club.
A moins qu’il mette de l’eau dans son vin !
Voir le cas de Lusenac, sous PELISSIER, les joueurs ont validés leur monté en ligue 2 sur le terrain.
Le club n’avait pas un sous , ni de terrain homologué !
le club est rétrogradé .
PElISSIER est engagé a l’ASC on connaît l’histoire .
Un exemple !! budget ou pas budget, quand on a l’état d’esprit d’équipe sur un terrain, on joue la gagne !
Je confirme, c’est pas leur boulot !
les journalistes sportifs ne voient même plus l’esprit sportif, ils se sont mués en « gestionnaire du sport » en ayant aucune notion comptable ou de gestion. apprenez à lire un bilan et laissez la gestion aux gestionnaires, merci.
Ok avec vous, mais pas besoin d’être gestionnaire de club de foot pour comprendre qu’une redistribution de droits TV qui baisse de 40% ça n’est pas anodin. Le manque à gagner pour un club comme l’ASC sera d’environ 1,5M€ sur une saison, ça n’est pas rien, cela peut entrainer une baisse sévère du budget, surtout si nous n’arrivons pas à vendre de joueurs.
La baisse sera commune à tous les clubs.
c’est juste le salaire des joueurs qui doit retomber.
et qu’on ne me dise pas que leur carrière est courte, en reconversion, ils gagnent bien leur vie pour la plupart.
que l’on tente de m’expliquer qu il vaut mieux rester en L2 plutot que de monter en ligue 1 c’est injurier les joueurs et l’encadrement .
nous pourrions maintenant regarder les matchs avec suspiçion en cherchant la ptite bête qui indiquerait que les joueurs lèvent le pied.
autant ne plus regarder dans ces conditions.
La question ne me semble pas être de savoir si une carrière est longue ou courte, juste le salaire est un élément substantiel dans le choix de son futur club. Si l’ASC propose de petits salaires il aura des joueurs modestes et les ambitions qui vont avec. Pourquoi de bons joueurs en fin de contrat sont sans emploi aujourd’hui ( Linguet, Danger, Gbamin, Rajot, Bardeli, Gory, Guillaume, Bassouamina…)? juste parce qu’ils attendent avec leur agent une belle proposition.
entièrement d accord mais ces joueurs doivent se poser la question : sont ils là pour faire une belle carrière ou courir après le cachet ?
a ce jeu là beaucoup resteront à l’unfp…