Engagé dans une lutte infernale pour sa place en Ligue des champions, le LOSC devra notamment compter sur sa force mentale. Un axe sur lequel appuie Aïssa Mandi, persuadé que cet aspect sera la clé pour que les Dogues atteignent leurs objectifs.
Aïssa, comment se prépare ce sprint final dans un mouchoir ?
« Ça va être une fin de saison avec beaucoup de suspense. Il y a beaucoup d’équipes qui vont se rencontrer à l’image de nous contre Marseille à deux journées de la fin. Je pense que ça va se jouer au mental, à l’équipe qui ne va rien lâcher. Nous, en tout cas, on veut être parmi ces équipes qui vont accrocher la meilleure des places.
Cette victoire à Toulouse peut-elle être le petit boost nécessaire sur le plan mental ?
Je l’espère, mais je vous dirai à la fin de saison si ça a été le déclic pour nous (sourire). Ce n’est pas notre meilleur match, ni notre pire match non plus. Je pense qu’on a fait le taf contre une bonne équipe de Toulouse. À l’arrache, en se battant, c’est toujours bien, ça montre les vertus de l’équipe. On est une équipe qui ne veut pas lâcher et j’espère que ce sera le cas jusqu’à la fin du championnat.
L’idée de base n’est pas de se dire qu’on va arrêter de jouer et qu’on va gagner juste en se battant.
Aujourd’hui, ce LOSC s’appuie-t-il davantage sur son mental que son jeu collectif pour gagner ?
Non, le jeu est toujours notre base. Si on peut gagner tous les matches avec notre propre jeu… Mais des fois, il faut savoir gagner autrement. On l’a vu cette semaine en Ligue des Champions où quand il y a un enjeu, le jeu passe après. Par exemple, Paris (contre Aston Villa) a dominé le match aller de la tête et des épaules. Au match retour, où il y a un enjeu plus fort, ils sentent que ça revient et ils gagnent sur un ballon sauvé sur la ligne. Ça se gagne en se battant, c’est aussi un exemple à prendre. Après, l’idée de base n’est pas de se dire qu’on va arrêter de jouer et qu’on va gagner juste en se battant.
Ce sprint final aussi serré vous surprend-t-il ?
Honnêtement, je n’ai pas regardé le classement des autres années, mais je crois qu’en Angleterre, cette saison, ils sont aussi serrés pour les places en Ligue des Champions (5 points d’écart entre le 3e et le 7e, ndlr). C’est bien. Il n’y a plus de lutte pour le titre depuis un certain temps, à part quelques années, mais il y avoir beaucoup de suspense pour la lutte à la Ligue des Champions. C’est bien pour le championnat français, je pense qu’il y a un bel enjeu. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
