Victime d’une fracture tibia-péroné à l’entraînement, Jonathan Gradit ne rejouera pas tout de suite avec le RC Lens. Et même si cette blessure a choqué le groupe, en raison des circonstances dans lesquelles elle est survenue, Pierre Sage assure que cela ne doit rien changer au comportement de ses joueurs à l’entraînement.
Pierre Sage assume son approche
Si cela reste un accident, une blessure à l’entraînement n’est jamais banale. Qui plus est quand elle débouche sur une opération d’une fracture du tibia-péroné pour le joueur concerné. Sans surprise, cela a quelque peu refroidi les ardeurs des coéquipiers de Jonathan Gradit. « Le lendemain, c’est vrai que la séance était un peu une séance sans contact, confie Pierre Sage. J’avais l’impression qu’il y avait beaucoup de retenue dans ce qui était fait. Et j’ai l’impression que notre première mi-temps à Angers était encore dans cette lignée-là. »
Pour mettre fin à cela, l’entraîneur du RC Lens s’est simplement attelé à « remettre les joueurs en situation » en leur permettant « de reprendre confiance et en les centrant sur autre chose » que la grave blessure de Jonathan Gradit. Ça leur a permis de replonger vers ce qu’ils faisaient avant et donc de faire une bien meilleure deuxième mi-temps à ce niveau-là. Depuis, on peut considérer que c’est derrière nous. »
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Surtout, Pierre Sage estime que ce malheureux coup du sort ne doit pas remettre en cause la philosophie de travail adoptée depuis le début de saison. « Il n’y a pas de disposition particulière et même si là on est sur quelque chose qui est plus grave, j’ai toujours une position par rapport à l’entraînement. Ce que j’aime, c’est avoir 20 ou 22 joueurs en forme que 20 ou 22 joueurs préservés de tout et qui ne soient pas capables de jouer un match de football. On sait que notre jeu a besoin de beaucoup d’intensité, donc on s’entraîne avec de l’intensité et de temps en temps, il se passe des choses comme ça. »
R.P.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
