Parmi les éléments les plus expérimentés de l’effectif, Matthieu a conscience que la place de leader du RC Lens est tout sauf usurpée après 14 journées de championnat. Et le défenseur aimerait bien poursuivre la belle dynamique à Nantes pour conserver ce statut « le plus longtemps possible ».
Matthieu, qu’est-ce que cela change pour le RC Lens d’avoir le statut de leader dans l’approche du match contre Nantes ?
Ça ne change pas forcément notre approche du prochain match. On est toujours dans la continuité de ce qu’on veut faire sur cette saison. Maintenant, c’est sûr que le fait d’être leader, peut-être que l’adversaire a une vision différente de nous et on est encore un peu plus attendus. Maintenant, on a ce statut qu’on veut garder et ça passe par continuer notre série de victoires.
Vous êtes-vous donné le challenge de partir en trêve en étant en tête du classement ?
Forcément, le pseudo-titre de champion d’automne, maintenant qu’on est premier, si proche de cette trêve hivernale, on souhaite le garder. Mais bon, on voit quand même beaucoup plus loin que ça et plus longtemps on pourra rester à cette place, mieux ce sera pour nous.
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Sentez-vous un regard différent chez vos adversaires sur les dernières semaines ?
Pas forcément sur les dernières semaines. Après, je pense que ce qu’on propose en contenu depuis le début de saison fait qu’au fur et à mesure de la saison, avec les résultats qui sont là aussi, on est certainement plus attendus. Et ce sera encore plus le cas maintenant, depuis qu’on a pris cette première place-là. Je pense que ce n’est pas anodin et que le fait d’être leader à chaque match, ce sera peut-être encore un petit peu plus dur. Ce sera à nous de rester dans la continuité de ce qu’on propose pour continuer à gagner les matchs. Parce qu’on sait que tout autre résultat qu’une victoire peut nous faire perdre cette place-là aussi.
Si on continue sur cette voie-là, pourquoi pas finir champion, bien sûr. Mais on a d’autres choses à valider avant.
Matthieu Udol, défenseur du RC Lens.
Il est encore beaucoup trop tôt pour parler de titre. Rien que le fait d’imaginer que cela soit possible en fin de saison, qu’est-ce que cela suscite chez vous ?
C’est très très loin aujourd’hui. Forcément, ça peut trotter dans nos têtes parce qu’on est premier aujourd’hui. Maintenant, on a d’autres objectifs, progresser collectivement déjà. On sait qu’on a fait de très bonnes choses, parce que si on est premier, ce n’est pas anodin à ce stade. Maintenant, on sait aussi qu’on a beaucoup de choses à améliorer. C’est quelque chose de positif, mais on est vraiment sur un travail de long terme avec le staff. Le coach insiste beaucoup là-dessus. On ne s’arrête pas à notre place actuelle. On voit tout ce qu’il nous reste à faire pour évoluer et progresser. Si on continue sur cette voie-là, pourquoi pas finir champion, bien sûr. Mais on a d’autres étapes avant et d’autres choses à valider.
Etre leader change-t-il quelque chose dans la vie de groupe au quotidien ?
Personnellement, je n’ai pas ressenti ça. Forcément, on est content quand on revient au premier entraînement suite au match d’Angers et qu’on est premier. Maintenant, on sait très bien que c’est provisoire. C’est un challenge en plus pour nous de se dire qu’on va essayer de garder cette place le plus longtemps possible. Tant qu’on gagnera, ce sera le cas. On va tout faire pour garder cette série-là le plus longtemps possible. Et continuer à creuser l’écart avec les équipes qui sont derrière nous.
En parlez-vous de tout ça entre vous ?
Oui, bien sûr. Quand on est là, on souhaite y rester. Ce n’est pas tous les jours qu’on est leader de Ligue 1. D’autant plus dans ce stade qui est un peu avancé de la saison. Maintenant qu’on est là, on souhaite forcément y rester.
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La prochaine étape pour le RC Lens est Nantes, un adversaire en difficulté. Comment abordez-vous ce deuxième déplacement consécutif ?
Ce n’est jamais simple, même si c’est une équipe en difficulté, de se déplacer. On se rappelle forcément notre défaite à Metz. Maintenant, on a bien travaillé sur ce match. Et on a aussi appris de certains matchs, notamment de Metz, et de ce qui va nous attendre. Maintenant, Nantes, c’est une équipe qui est joueuse aussi. On a bien analysé ça avec le staff. On a tout pour faire un bon match et aller chercher la victoire là-bas.
Quels sont les axes de progression évoqués précédemment ?
On a encore beaucoup d’axes de progression, notamment offensivement. Je pense qu’on peut encore mettre plus de buts. On a beaucoup de travail à faire dans les connexions entre certains joueurs. C’est plutôt positif de savoir qu’on n’a pas atteint notre plafond. Il y a le jeu collectif, les connexions entre les joueurs, parce qu’on a aussi pas mal de rotations parfois de joueurs sur certains postes offensifs. Défensivement, on est plutôt solide. Mais il y a encore une fois toujours des choses à améliorer. C’est ça qui est aussi plaisant, parce qu’on sait qu’on fait un très gros début de saison. Mais on sait aussi que nous-mêmes, sans que le coach nous le rappelle, on a des choses à améliorer et rien n’est parfait.
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
