La fête battait son plein en tribunes pour les 40 ans de la Brigade Loire, mais sur le terrain, c’est bien le LOSC qui a gâché la célébration. Solides et dominateurs du début à la fin, les hommes de Bruno Genesio se sont imposés logiquement à la Beaujoire (0-2), maîtrisant parfaitement une équipe nantaise dépassée par le rythme et l’intensité lilloise.
Les Dogues retrouvent le chemin de la victoire après un mois et demi sans victoire en championnat. Découvrez nos enseignements après cette rencontre comptant pour la 8ᵉ journée de Ligue 1.
Des Dogues en maîtrise
Dès le début de la rencontre, le LOSC, emmené par le trio Benjamin André – Ayyoub Bouaddi – Hákon Haraldsson, a immédiatement mis le pied sur le ballon, privant totalement les Nantais de la possession. Les Dogues termineront d’ailleurs la rencontre avec 65 % de possession. Derrière, la charnière Mandi – Mbemba s’est montrée impériale, ne laissant aucune ouverture aux attaquants adverses. Solides, concentrés et disciplinés, les Lillois se feront tout de même quelques frayeurs, avec notamment l’incroyable arrêt de Berke Özer devant Matthis Abline (19e minute) ou encore la barre transversale touchée par ce même joueur juste avant la pause (45e).
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Des ailiers intenables sur les côtés
Tout allait beaucoup trop vite pour la défense nantaise ce soir, mise sous pression par Matías Fernández Pardo et Félix Correia sur les ailes offensives. Très complémentaires, les deux hommes ont sans cesse permuté, faisant vivre un véritable calvaire à Kelvin Amian et Louis Leroux, alignés comme latéraux. Bien épaulés par Thomas Meunier et Romain Perraud, qui n’ont cessé de déborder et de les mettre dans les meilleures conditions, les ailiers lillois ont multiplié les offensives. Matías Fernández Pardo ne sera d’ailleurs pas loin de doubler la mise à la 39e minute, avant qu’Anthony Lopes ne s’interpose brillamment.
Une victoire maîtrisée mais encore perfectible
Malgré un score net de 2-0 sur la pelouse de la Beaujoire, le tableau d’affichage aurait pu être bien plus lourd sans le manque criant de réalisme des Dogues. En comptabilisant 23 tirs sur l’ensemble de la rencontre, le LOSC n’aura cadré que cinq fois sur le but d’Anthony Lopes. Pourtant, Hákon Haraldsson avait ouvert le score dès la 8e minute de jeu, profitant d’un pressing haut parfaitement exécuté. Les grosses occasions se sont ensuite enchaînées, et l’Islandais touchera même le poteau à la 39e.
Anthony Lopes s’imposera en véritable patron dans sa surface, tandis que la défense nantaise resserrera les rangs en seconde période. Les Lillois finiront tout de même par faire le break grâce à Hemza Igamane, auteur du deuxième but à la 89e minute.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
