Parmi les premiers renforts estivaux de l’OM, Angel Gomes avait connu un début d’aventure très positif sur la Canebière. Moins utilisé depuis un mois, l’ancien milieu de terrain du LOSC aborde les choses avec beaucoup de philosophie.
Un choix « tactique » selon Angel Gomes
D’abord associé à Pierre-Emile Hojbjerg dans le double pivot de l’OM, Angel Gomes a fait partie des grands perdants de la fin de mercato XXL de Mehdi Benatia. Que ce soit contre le Real Madrid, le PSG ou même l’Ajax, les trois plus gros matches du début de saison, l’Anglais a – à chaque fois – débuté sur le banc, n’entrant même pas en jeu lors des deux premiers cités.
Mon travail, c’est de rendre la décision du coach compliquée quand il compose son équipe.
Angel Gomes, milieu de terrain de l’OM.
« Je pense que c’était une décision tactique du coach. Parfois, l’entraîneur voit des choses que moi je ne vois pas, ou que les supporters ne voient pas. Il a beaucoup d’expérience. En tant que joueur, c’est toujours difficile, parce que tu veux jouer tous les matchs. Mais tu dois comprendre ça et continuer à travailler, affirme Angel Gomes, à l’occasion d’un entretien accordé au site Le Phocéen. Le but, c’est que la prochaine fois, ce soit plus difficile pour lui de faire son choix. Mon travail, c’est de rendre la décision du coach compliquée quand il compose son équipe ».
Une concurrence qui ne lui fait pas peur
Alors que Matt O’Riley et Arthur Vermeeren lui grappillent du temps de jeu, Angel Gomes rappelle qu’il peut « être utilisé à n’importe quel poste au milieu — 6, 8 ou 10. » « Aujourd’hui, dans le football, il faut être prêt à jouer partout« . Un moyen comme un autre de rappeler qu’il peut également évoluer un cran plus haut, en tant que meneur de jeu, comme ce fut le cas à Metz avant la trêve.
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« J’aime trouver les espaces, être dans les bonnes positions pour donner le ballon à mes coéquipiers, que ce soit en une touche, deux touches, ou en portant un peu le ballon. J’aime faciliter les choses pour mes partenaires, les mettre dans de bonnes positions, initier les attaques, les finir parfois, essayer d’être décisif. C’est vraiment mon style ». Un profil plus que jamais compatible avec le projet de jeu de Roberto De Zerbi Dans ce contexte, l’Anglais devrait avoir l’occasion de se remettre en lumière.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
