Auteur d’une prestation majuscule face à la Roma en Ligue Europa, avec trois penalties consécutifs arrêtés en fin de match, Berke Özer a marqué les esprits. Une performance qui lui permettre de pleinement lancer son aventure au LOSC ? Les retombées ne peuvent être que positives selon Bruno Genesio et Benjamin André.
Trois penalties et un tournant ?
À la une de L’Équipe, dans toutes les bouches et presque dans les livres des records : c’est peu dire que depuis jeudi, la vie de Berke Özer a un peu changé. Après avoir arrêté trois penalties – dont deux retirés – à Rome pour offrir la victoire au LOSC, le portier turc a presque changé de dimension – au moins médiatiquement – en l’espace de quelques minutes. « Il le vit bien. Je trouve qu’il l’a bien pris sur le ton de l’humour, j’ai trouvé ça plutôt sympa », souriait Bruno Genesio ce samedi.
Personnellement, c’est la première fois que je vivais autant d’émotions en si peu de temps.
Bruno Genesio à propos des trois penalties arrêtés par Berke Özer
« Ça lui donne de la confiance, ce qui est important pour un gardien, poursuivait son entraîneur. Avec le poste d’avant-centre, ce sont les deux postes où on a vraiment besoin de beaucoup de confiance pour performer. Ça doit le renforcer à ce niveau. Il revenait de blessure. Personnellement, c’est la première fois que je vivais autant d’émotions en si peu de temps. »
Berke Özer définitivement lancé ?
Benjamin André, qui n’a « pas commencé le foot hier » mais n’a « jamais vu ça dans ma carrière », plussoie : « C’est incroyable, extraordinaire. Il n’y a rien de mieux pour la confiance et pour le mental d’un gardien ». Car après « un premier mois positif », comme l’avait décrit Bruno Genesio il y a quelques semaines, force est d’admettre que Berke Özer n’avait pas toujours pleinement rassuré sur sa capacité à être un gardien aussi sécurisant qu’espéré.
« Je ne sais pas si c’est un déclic, parce qu’il avait aussi arrêté un penalty à Lorient (à 2-0), analyse le capitaine du LOSC. Berke est arrivé un peu tardivement. C’est une langue différente, une culture différente. Même dans la façon de jouer, il y a des choses qu’on lui demande qui sont différentes. Je pense qu’il est en train d’assimiler ça. » Notamment dans le jeu au pied, lui qui a multiplié les approximations dans son jeu long jeudi, à Rome, avant de sortir le grand jeu en fin de match.
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« C’est vrai que par moments, il pourrait peut-être faire un autre choix que de jouer long, conçoit le coach lillois. Mais il a un bon jeu au pied. Jeudi, le terrain n’était pas très bon. Ça explique peut-être une ou deux relances un peu approximatives. Mais c’est un gardien qui a un jeu au pied intéressant, que ce soit sur du jeu court ou sur le jeu long, puisqu’il a une longueur de passe assez incroyable avec, à la fois, la longueur et la précision. À la Roma, il y a peut-être une ou deux situations où ça a été un peu différent. Mais c’est une de ses qualités. »
Que le successeur de Lucas Chevalier devra retrouver face au PSG, ce dimanche, pour résister à la pression haute du champion d’Europe.
Source : LOSC
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