D’un calme olympien et pas déstabilisé par les relances des journalistes sur l’arbitrage, Ayyoub Bouaddi a éteint tout potentiel début d’incendie après le revers face à l’OL (0-1), le deuxième de suite en championnat. Le jeune milieu de 17 ans veut surtout retenir la qualité de la prestation du LOSC.
Ayyoub, comment vous vivez la fin de la série de 60 matches consécutifs en ayant marqué à domicile, qui conduit aussi à une défaite aujourd’hui ?
« C’est assez frustrant de ne pas marquer, surtout qu’on a eu des occasions assez franches, je pense. On sait que c’est un axe de progression et qu’on doit travailler là-dessus pour gagner des matches.
Quel est votre avis sur l’arbitrage qui a beaucoup agacé les deux équipes ?
Je n’aime pas beaucoup parler de l’arbitrage, mais je pense que toutes les personnes qui ont regardé le match ont un avis assez clair et je pense qu’on partage tous le même.
Quel est-il, cet avis ?
Je pense que vous le savez (sourire).
On ne peut pas deviner, c’est à vous de répondre…
Faites votre avis alors, moi j’ai le mien (sourire).
Il n’y a pas de doute.
Au-delà des faits d’arbitrage, comment peut-on expliquer cette inefficacité offensive ?
Je pense que c’est quelque chose qui se travaille, peut-être avec encore plus d’agressivité devant le but. Mais je ne pense pas qu’il y a besoin de paniquer, il n’y a pas le feu. On a été bons dans le match. Maintenant, il faut marquer.
Qu’avez-vous pensé de l’OL ?
Je pense que Lyon est une bonne équipe. En Ligue 1, ils jouent tous les ans le haut tableau. Aujourd’hui, ils ont su faire preuve de solidarité et ils ont fait fort défensivement. Maintenant je pense qu’on a été plutôt dominateurs. On a juste manqué d’efficacité.
Êtes-vous satisfait du contenu de ce match ?
Oui, on est plutôt satisfait. Dans le contenu et dans l’ensemble, on a plutôt bien joué. On a réussi à se procurer beaucoup de situations, à mettre en danger Lyon. Défensivement, on a su être assez solide, sauf sur le but qu’on a concédé.
Comment abordez-vous les deux prochains matches avant la trêve ? Avec un peu de doute ?
Non, il n’y a pas de doute. Les matches qui arrivent sont des matches qu’on a envie de jouer en tant que footballeur. Ce sont des matchs qui nous donnent envie. La motivation, elle vient toute seule. Je vais tout donner pour ces matches-là.
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Comment avez-vous vécu le fait de composer une paire assez jeune avec Ngal’ayel Mukau ?
J’en avais conscience mais honnêtement, je n’y pensais pas du tout. Maintenant, on voit sur le terrain qu’il y a de plus en plus de jeunes joueurs qui commencent à jouer en professionnel. Quand on sait faire preuve de qualité et de maturité, je pense que ce n’est pas un problème. On est plutôt complémentaires.
On vient de voir votre accolade avec Paulo Fonseca. Est-ce particulier de le retrouver ici ?
Oui, forcément, c’est particulier. On avait une bonne relation, donc c’est particulier.
Quelle était l’ambiance dans le vestiaire ? La déception était-elle forte ?
Forcément, après un match comme ça, la déception est présente. Mais le plus important, c’est de vite switcher et passer à autre pour les prochains matches. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
