Si le LOSC a dû attendre la toute fin de match pour renverser le TFC (2-1) et confirmer son bon début de saison, ce dimanche à l’occasion de la quatrième journée de Ligue 1, Bruno Genesio estime que l’issue ne souffre d’aucune contestation possible. Entretien.
Que retenez-vous de ce match remporté sur la fin ?
Un peu tout. Je ne dirais pas qu’on a eu des difficultés dans le jeu, c’était bien. Il nous a manqué d’ouvrir le score. Face à une équipe bien organisée, qui défend très bien, je trouve qu’on a quand même fait beaucoup de bonnes choses dans ce match. Malheureusement, on encaisse un but sur leur première occasion. A partir de là, ça s’est compliqué. Par contre, encore une fois, on a montré des ressources mentales et techniques.
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L’action du deuxième but, même si on est un de plus, est somptueuse. Ce sont des choses qu’on fait à l’entraînement. Encore une fois, comme depuis énormément de temps, les entrants ont été décisifs. C’est aussi un bon signal. J’ai la chance d’avoir un effectif très étoffé en quantité et en qualité. Encore faut-il que ceux qui ne débutent pas et ont une déception légitime, montrent ce qu’ils ont monté. Cela démontre que ce groupe a une âme et des valeurs. Sur l’ensemble du match, je crois que la victoire est largement méritée.
Nabil Bentaleb a demandé à Olivier Giroud pour le tirer, parce qu’il le sentait. Quelle est votre lecture de la situation ?
Il y a des tireurs désignés, mais le match appartient aux joueurs. Je le dis souvent, ce sont les plus importants dans le football. Les entraîneurs, on est là pour donner un cadre et les guider. Quand on est joueurs, il y a des choses qu’on ressent sur le terrain. Du bord de touche, je ne peux pas intervenir là-dessus. J’aurais dit la même chose si le penalty n’avait pas été transformé. Cela montre aussi qu’il y a, dans cette équipe, des échanges et beaucoup de respect. C’est une victoire importante. Etre capable de renverser comme ça une équipe athlétique et solide, même si c’était avec un joueur de plus, il fallait le faire.
Vous allez avoir un calendrier difficile d’ici la prochaine trêve internationale. Ce match contre Toulouse était-il abordé comme une ultime répétition générale ?
Je craignais ce match. Toulouse est une équipe difficile à manoeuvrer. Les retours de trêve internationale sont aussi toujours difficiles. C’est important de l’avoir gagné, avec la manière, même si tout n’a pas été parfait. On est obligé de fonctionner sur un bloc de matches, même si des choses imprévues se passent et font ce qu’on anticipe ne peut pas se dérouler comme prévu. On a une idée de ce qu’on souhaite faire, des rotations, sur l’enchaînement des matches. L’effectif nous le permet. Des faits font aussi qu’on sera peut-être amené à prendre d’autres décisions.
Propos recueillis par Enzo PAILOT avec Romain PECHON
Crédits photo : Dave Winter /FEP/Icon Sport
