Un an après son arrivée dans le championnat iranien, Steven Nzonzi quitte le Moyen-Orient pour des raisons de sécurité. Le milieu formé à l’Amiens SC assure ne pas avoir su trouver la force de rester sur un territoire en proie à la guerre.
Steven Nzonzi fuit la montée des tensions en Iran
C’est un chapitre heureux qui se clôt bien tristement. Après une « superbe saison » en Iran, sa première expérience non européenne, Steven Nzonzi a décidé de claquer la porte du Sepahan FC. Non pas pour des raisons sportives, alors que l’ancien Amiénois (2005-2009) a disputé 34 matches toutes compétitions confondues (28 titularisations, 3 buts, 1 passe décisive) et retrouvé des sensations dans un championnat qui a aussi vu passer Gaël Kakuta ces derniers mois, mais bien pour des raisons sécuritaires.
« Ma famille et moi avons décidé qu’il était mieux pour nous de ne pas revenir, essentiellement pour des raisons de sécurité. J’ai essayé de trouver la force mais je n’ai pas pu », a-t-il expliqué sur Instagram, en remerciant le club, ses supporters et ses coéquipiers. Pour rappel, l’Iran, qui subit une large vague de répression depuis de longs mois, est aussi entré en conflit durant le mois de juin avec Israël et les États-Unis (« La Guerre de Douze Jours », du 13 au 24 juin derniers) et a également subi des bombardements américains ces dernières semaines.
Libre de tout contrat, l’international français (20 sélections) et champion du monde 2018 a été aperçu à l’entraînement avec Stoke City, dans une vidéo publiée par le club anglais où il a évolué de 2012 à 2015. Avant de signer en Iran l’été dernier, le milieu de 36 ans avait également été évoqué en Ligue 2, où le Red Star avait semble-t-il coché le nom du natif de Colombes.
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
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