A l’issue du tout premier entraînement de la saison, Victor Lobry a accepté d’évoquer l’épineuse situation de Régis Gurtner, plus que jamais sur le départ de l’Amiens SC. Si un retournement de situation apparaît assez peu probable, l’Axonais veut s’accrocher à toute forme d’espoir.
Victor, comment avez-vous vécu cette reprise sous la chaleur ?
Ça fait du bien, c’est mieux qu’il fasse beau. Comme tous les ans, on est pressé que ça reprenne, de revenir sur les terrains. La pause a été bonne. On se met au travail tout doucement.
Avec votre expérience, qu’est-ce qui est le plus difficile durant une préparation estivale ?
Je pense que c’est l’accumulation. C’est l’accumulation au rythme des séances, des semaines qui avancent. De toute façon, je pense que le préparateur athlétique gère ça depuis longtemps, il saura nous donner un petit coup de boost quand on en aura besoin. Je pense qu’on fera en sorte d’être frais pour le match de Reims, et d’être compétitifs et de garder les mêmes bases que la saison dernière à domicile sur la fin de saison.
Le tout un effectif qui a quand même pas mal changé. L’Amiens SC reprend en comité restreint avec beaucoup de jeunes….
C’est le lot de toutes les saisons. C’est comme ça, à nous de faire le boulot avec les gens qu’il y a. Tout le monde est enthousiaste, tout le monde a envie de travailler.
Malgré tout, cela doit faire bizarre de voir certaines têtes importantes du vestiaire manquer à l’appel. On pense forcément à Régis Gurtner…
Oui, forcément. Pour vous, encore plus que pour moi encore. J’ai beaucoup eu Régis en tant qu’adversaire. Je l’ai eu en tant que partenaire ces derniers, c’est un réel plaisir. Si ça se trouve, il sera là un matin, je l’attends.
Il y a encore de l’espoir de votre côté ?
Tant qu’il n’a pas signé quelque part, peut-être qu’il pourra signer ici. Je ne suis pas dans les petits papiers, mais s’il a envie de revenir, il sait qu’il est bienvenu. S’il a envie d’aller ailleurs, c’est lui qui décide, c’est sa vie. Je lui souhaite le meilleur dans tous les cas.
C’est un sujet dans le vestiaire, vous en avez un peu parlé entre vous, les cadres notamment ?
Forcément, parce que Régis est en photo partout. Même quand il n’est pas là, il est là. Comme je l’ai dit, je ne suis pas en position d’en parler. Tout le monde est au courant qu’on serait content que Régis soit là. Après, ce n’est pas nous qui prenons les décisions, ce n’est pas nous qui décidons de sa vie. On ne peut qu’attendre et voir ce qu’il en sera. Je pense que Régis, c’est la figure du club pour le temps qu’il voudra être là. Forcément, c’est un peu surprenant, mais c’est la vie, c’est comme ça.
Propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
