Loin d’être ridicule, offrant notamment une belle résistance durant une grande partie de la rencontre, l’USBCO a tout de même fini par rendre les armes contre Clermont (1-3), mardi en barrage aller Ligue 2/National. Déçus mais pas abattus, les Boulonnais veulent croire en leur chance de renverser la vapeur au match retour.
L’USBCO n’abdique pas
« Cela se joue sur des détails, comme les coups de pied arrêtés« . Interrogé par nos confrères d’ici Nord, Julien Boyer n’a eu aucun mal à identifier le secteur dans lequel l’USBCO a flanché face à Clermont. « Il faut peut-être qu’on soit un peu plus durs sur l’homme, poursuit le défenseur du club nordiste. Cela fait un peu mal, parce que je pense qu’on a bien rivalisé dans le jeu, dans l’aspect tactique et même physique. »
Pendant plus d’une heure, l’USBCO a même sérieusement fait douter Clermont, qui a dû s’en remettre à son capitaine Henri Saivet, auteur de deux passes décisives sur coups de pied arrêtés, pour prendre un sérieux avantage. Un avantage qui n’est pas encore définitif aux yeux de Fabien Dagneaux, le coach boulonnais. « Il y a deux situations. Soit on abandonne, soit on relève la tête et on repart pour aller batailler jusqu’à la dernière minute à Clermont. On va plutôt prendre la deuxième option. On les a quand même bien bousculés. »
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« Sur le match retour, on va devoir tout donner. On va essayer de marquer d’entrée pour leur mettre le doute, projette Julien Boyer. Ensuite, il faudra se donner à 200%. Il ne reste plus que 90 minutes, il faut y aller. » « On va aussi essayer d’être plus efficace. Il faudra surtout être chirurgicaux, comme ils ont pu l’être, souffle Fabien Dagneaux. On a perdu une manche, il en reste une. Il faut l’honorer et pourquoi pas se mettre à rêver. » Tout le peuple boulonnais, dont une partie fera le déplacement en Auvergne dimanche (17 heures), ne demande que cela.
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
