De retour après deux matches de suspension, le LOSC et Bafodé Diakité espèrent bien conclure la saison sur une bonne note. D’abord en l’emportant face à Reims, samedi (21 heures) pour la 34e et dernière journée de Ligue 1, puis potentiellement en comptant sur les résultats des concurrents directs pour accrocher un nouveau ticket pour la Ligue des champions.
Bafodé, considérez-vous la quatrième place comme bien meilleure que la cinquième ?
« Si on fait quatrième, on aura cette chance de pouvoir jouer le tour préliminaire de la Ligue des Champions. On a quelque chose à aller chercher. Il y a un match à jouer contre une équipe de Reims qui a aussi besoin de points pour valider son maintien. Ce sera un match difficile, comme on a l’habitude. Il va falloir tout donner.
Y a-t-il une pression particulière pour ce match décisif pour la Ligue des champions ?
Non. En soi, quand on regarde la qualité ou le budget à disposition, on est à peu près à notre place. Maintenant, quand on a connu ce genre d’expérience, on veut jouer la Ligue des Champions à tout prix. S’il y a une pression, c’est une bonne pression. Sur le plan économique, avec tout ce qu’il se passe autour du football français, ça ne peut qu’être bénéfique pour le club. On ne va pas entrer sur le terrain avec la boule au ventre. Quand on voit tous les matches sur lesquels on a eu un peu de mal, on peut toujours penser qu’on va rater l’objectif de peu. Ce serait une déception.
Il faut mettre tous les ingrédients nécessaires pour entamer ce match comme il faut et fêter cette victoire en fonction de ce qu’il se passe sur les autres terrains.
Quel est l’enseignement principal à retenir de la défaite à Brest ?
Ce serait notre première mi-temps. C’est là qu’on a eu un peu plus de mal. C’est là où on se met en difficulté. On a été surpris par leur envie, on s’est peut-être dit qu’ils n’avaient plus rien à jouer, que ce serait facile. Je pense qu’on a mal abordé le match.
Comment réussir les adieux pour cette saison ?
Déjà, en gagnant le match. On laisserait une trace positive dans la tête des gens. Cela commence par là. Il faut mettre tous les ingrédients nécessaires pour entamer ce match comme il faut et fêter cette victoire en fonction de ce qu’il se passe sur les autres terrains. »
Romain PECHON, avec Enzo PAILOT à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
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