Titulaire avec parcimonie ces dernières semaines, Nordine Kandil a retrouvé le onze de départ avec succès vendredi dernier contre Caen. Auteur d’un très beau but, l’ancien Strasbourgeois compose avec une blessure qui impacte forcément son rendement. Explications.
Nordine Kandil, comment vous sentez-vous à l’Amiens SC ? On vous a vu le visage un peu fermé tout au long de l’hiver…
Oui, parce qu’on perd. Je veux gagner, moi. Je ne suis pas là pour perdre. Quand je fais un mauvais match, je ne me mens pas à moi-même. Je suis énervé. Plusieurs fois, je rentre chez moi énervé. Sur ça, je ne laisse pas passer. Même si on gagne. Par exemple, le match contre Ajaccio, à l’aller, où on gagne. Moi, je n’étais pas content parce que j’avais fait un mauvais match. Je pense que c’est normal. Maintenant, j’ai toujours voulu venir à Amiens. Je suis très content d’être ici.
Vous jouez avec une tendinite du genou. Comment allez-vous ?
On va tenir jusqu’au maintien. Cela traîne depuis un moment. Franchement, dans les matches, je me donne à fond. Je ne calcule même pas. Le staff fait tout pour que je me sente bien pendant les matches. Contre Caen, j’étais bien.
La trêve va vous faire du bien pour souffler un peu ?
Oui, ça va faire du bien. Après, je suis juste en adapté à l’entraînement. Ensuite, on va tout faire pour se maintenir le plus vite possible.
Propos recueillis par Romain PECHON
Omar Daf salue l’impact de Nordine Kandil contre Caen
Quatre mois après son dernier but, Nordine Kandil a retrouvé le chemin des filets lors de la précieuse victoire de l’Amiens SC contre Caen. Et comme souvent, quand le meneur de jeu est décisif, son équipe gagne. « Quand Nordine est à ce niveau-là, ça change beaucoup de choses dans notre animation, constate Omar Daf. Déjà au Red Star, il avait fait une bonne entrée, il nous avait permis d’avoir quelques situations. C’est un joueur précieux pour notre animation offensive. »
Malheureusement, les blessures – dont une tendinite au genou depuis plusieurs semaines – empêchent Nordine Kandil de tourner à plein régime. « On le gère, on essaie de le ménager. Quand on a eu un peu d’avance, on ne prenait pas de risques avec lui, même s’il faisait énormément d’efforts pour pouvoir enchaîner les entraînements et les matches, souligne Omar Daf. On va avoir une gestion avec lui jusqu’à la fin de la saison pour qu’il puisse nous amener toute sa qualité technique. »
Le tout avant une très probable opération dès que le maintien sera acquis. Il se murmure même que celle-ci aurait déjà eu lieu dans un tout autre contexte sportif.
R.P.
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport
