Tout juste 72 heures après la désillusion subie en Ligue des Champions contre Dortmund, le LOSC doit déjà se remettre la tête à l’endroit pour ne pas rentrer bredouille de Nantes, samedi (17 heures) à l’occasion de la 26e journée de Ligue 1. Et pour Bruno Genesio, l’enjeu de la fin de saison va permettre de repartir de l’avant.
Vous abordez le cinquième match d’une série, juste avant la trêve internationale. Dans quel état physique sont vos joueurs et comment faire pour maintenir une dynamique tout en apportant de la fraîcheur ?
J’ai discuté avec quelques joueurs pour évoquer tout ça. J’ai trouvé des joueurs déçus mais pas abattus. Ils sont motivés pour relever le défi de la fin de saison. On sait que tous les matches sont difficiles, les neuf à venir le seront. On est animé par l’envie d’amener le club tout en haut pour revivre, tous, ce qu’on a déjà vécu cette année dans la compétition. Cela doit être notre motivation sur cette fin de saison, parce qu’on va bientôt entrer dans le sprint final. Il faut surtout bien se préparer mentalement, parce qu’on n’a pas de fatigue physique. Les joueurs sont prêts à enchaîner les matches, même si on aurait préféré jouer dimanche. Il faut simplement vite switcher mentalement.
Par rapport à la lutte pour le haut de tableau, qu’est-ce que cela représenterait si le LOSC ne parvenait pas à se qualifier pour la Ligue des Champions ?
Lorsque vous avez des objectifs du début de saison, ils étaient de se qualifier pour une Coupe d’Europe. Maintenant, les objectifs évoluent au cours d’une saison, dans un sens ou dans l’autre. Forcément, nous sommes cinquième, à égalité avec le quatrième et à deux points du troisième. On a aussi Lyon qui est juste derrière. On est cinq ou six équipes, sachant qu’une place est déjà réservée pour Paris, à lutter pour les trois autres places qui amènent à la fameuse Ligue des Champions. On a toutes nos chances, au même titre que les autres. Ce seront les équipes les plus régulières qui seront récompensées en fin de saison. Et pour l’être, il faut avoir toutes les ressources mentales nécessaires pour faire de grands matches à chaque fois, qu’importe l’adversaire.
Nantes ? C’est toujours difficile d’aller y gagner. Il faut se préparer à 100%, comme on est capable de le faire quand on joue la Champions League ou Marseille, Paris, Monaco et Lyon.
Comment abordez-vous ce match contre Nantes ?
Ils avaient fait un très bon match à Marseille, avec un pressing assez haut. Ils n’ont pas été récompensés de leur match. Ils ont perdu, mais ils ont fait une très bonne prestation. Ce sont toujours des matches difficiles là-bas, parce que c’est une équipe combative. Ils ont aussi des joueurs très performants, notamment devant, avec Matthis Abline, Mostafa Mohamed et Moses Simon. Ce sont des joueurs percutants, de duels. Ils sont capables de faire très mal sur des actions de transition. C’est toujours difficile d’aller y gagner. Il faut se préparer à 100%, comme on est capable de le faire quand on joue la Champions League ou Marseille, Paris, Monaco et Lyon. Parfois, ça suffit, parfois, ça ne suffit pas. Il faut absolument être à fond.
Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport