Lanterne rouge de Ligue 2, Caen va assurément jouer gros contre l’Amiens SC, vendredi (20 heures) pour le compte de la 27e journée de Ligue 2. Et si Michel Der Zakarian pense déjà à doubler Martigues et Clermont, histoire de ne plus être relégable, l’entraîneur normand vise aussi Amiens, la première équipe en dehors de la zone rouge.
Quentin Lecoeuche blessé
Comme attendu, Caen va pouvoir compter sur les retours de Yann M’Vila, Samuel Grandsir et Yassine Benrahou pour sa venue à Amiens. Michel Der Zakarian a même annoncé que les trois joueurs seraient titulaires, le coach normand étant en quête de « joueurs influents« . Touché au ménisque, Quentin Lecoeuche est officiellement forfait. Une absence qui s’ajoute à celle de Dieudonné Gaucho, suspendu.
Michel Der Zakarian attend une réaction contre Amiens
« On est toujours à la bataille avec Clermont, Martigues, qui sont devant nous. Il faut avoir pour objectif de les dépasser. Si on dépasse les deux, on est barragistes. Si on peut aller encore un peu loin, gratter Amiens, peut-être qu’on ne sera pas barragiste. Pour cela, il faut gagner les matches, être cohérents et montrer autre chose que le week-end dernier à domicile. C’était trop pauvre de notre part. D’un match à l’autre, on peut voir des choses différentes. C’est le même contexte que le match qu’on a joué à Clermont. Il va falloir qu’on soit bons avec et sans ballon. On aura besoin d’un mental plus fort, en plus d’être efficaces. Si on veut gagner des matches, il faut se lâcher, aller de l’avant. Il faut avoir envie de faire mal à l’adversaire, en plus d’être solides derrière. »
Samuel Grandsir promet la « guerre »
« Je pense qu’on n’était pas assez conscients de la situation et c’est compliqué quand ce n’est pas le cas. Honnêtement, on n’a pas le choix, il faut gagner tous les matches. J’y crois. Je pense que toute l’équipe y croit. On s’est parlés, on a été des bonhommes. Maintenant, on va aller à Amiens pour gagner et on verra la suite. Personnellement, je me sens à 100% pour tout donner. Ce sera un match de guerre, il n’est plus question de détails. C’est du mental, de la solidarité. »
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