Après un match disputé de bout en bout, le BVB Dortmund et le LOSC se sont neutralisés (1-1), laissant présager un match retour de grande envergure à la Decathlon Arena Stade Pierre-Mauroy. Entre réalisme glacial et maîtrise impressionnante au milieu de terrain, retour sur les enseignements de cette rencontre aller des huitièmes de finale de Ligue des champions.
Des Dogues au réalisme implacable
Courageux et valeureux, les Lillois n’ont jamais baissé les bras, même après l’ouverture du score de Karim Adeyemi à la 22e minute. En manque d’allant offensif en première période, les Dogues se sont montrés bien plus dangereux après la pause, ce qui s’est logiquement traduit par l’égalisation d’Haakon Haraldsson à la 68e minute. Une belle récompense pour les Nordistes, qui, à l’image de leurs adversaires, ont converti leur seul tir cadré de la rencontre. Ainsi, le LOSC aura l’opportunité de se qualifier devant son public mercredi prochain, à la Décathlon Arena Stade Pierre-Mauroy, et d’espérer atteindre les quarts de finale de la Ligue des champions.
Le LOSC impose sa maîtrise au milieu
En titularisant Benjamin André, Ngal’yael Mukau et Ayyoub Bouaddi au milieu de terrain, Bruno Génésio a fait le choix de densifier au maximum cette zone de jeu, en alliant créativité, volume et technicité. Bien que la bataille du milieu ait été un enjeu majeur de la rencontre, le LOSC n’a pas ménagé ses efforts et a fini par obtenir 60 % de possession de balle. Un chiffre significatif, reflétant non seulement la domination lilloise, mais aussi le talent de ses milieux, qui n’ont jamais tremblé. À l’image d’Ayyoub Bouaddi, véritable métronome de cette équipe.
Des latéraux en perte de vitesse
En titularisant Thomas Meunier sur le côté droit et Ismaily sur le côté gauche, Bruno Genesio a sûrement fait le choix de l’expérience européenne pour pallier la vitesse de Karim Adeyemi et Jamie Bynoe-Gittens. Pour autant, le plan de jeu ne semble pas avoir totalement porté ses fruits, et les deux latéraux se sont montrés en difficulté à plusieurs reprises, tant dans les sorties de balle que dans les phases défensives. Une faille qui a néanmoins été bien compensée par Alexsandro et Bafodé Diakité, impériaux dans leurs tâches.
Thomas ASSIOUI
Crédits photo : Hugo Pfeiffer/Icon Sport