Une semaine après la sortie musclée de Pablo Longoria au sujet de l’arbitrage, c’est au tour de Paulo Fonseca d’avoir été coupable d’un véritable coup de sang. Au point d’être expulsé par l’arbitre de la rencontre, que le Portugais n’a pas été loin de violenter par la suite.
Paulo Fonseca risque très gros
Bien loin de son image très classe, Paulo Fonseca a littéralement perdu ses nerfs lors de la victoire de l’OL contre Brest (2-1), dimanche à l’occasion de la 24e journée de la Ligue 2. La cause de la colère de l’ancien entraîneur du LOSC ? Un recours à la VAR pour une potentielle main de Ainsley Maitland-Niles dans sa propre surface de réparation, dans le temps additionnel. Fou de rage sur son banc, le Portugais n’a pas laissé d’autre choix à Benoît Millot, l’arbitre de la rencontre, que de l’expulser.
Mais plutôt que de se diriger vers le vestiaire ou la tribune, Paulo Fonseca est alors venu au contact de l’arbitre, provocant même un tête contre tête avec ce dernier, tout en lui criant dessus. Nul ne sait ce qui aurait pu arriver sans l’intervention des joueurs de l’OL, notamment Corentin Tolisso. A l’issue de la rencontre, le principal intéressé a tenu à faire amende honorable : « Je m’excuse pour ce geste, je ne dois pas faire ça. Le football nous fait faire des gestes pas corrects, je m’excuse« . Pas sûr que cela suffise pour éviter une lourde sanction. Selon le barème en vigueur, Paulo Fonseca risque jusqu’à huit mois de suspension.
Benoît Millot a également donné sa version des faits. « Il me bondit dessus avec une attitude d’intimidation, et je décide de l’exclure directement. Il y a, semble-t-il, un léger contact de nez pour être précis… Avec un effet de sidération d’une telle attitude particulièrement intimidante, agressive, que l’on imagine mal d’un entraîneur professionnel, assène-t-il auprès de l’Equipe. J’ai essayé de faire face en restant droit comme un I. La semaine dernière, c’était une atteinte morale quand il a été dit que des arbitres pouvaient être corrompus. Là, ça vient toucher l’aspect de l’intimidation physique. » La réponse de la commission de discipline risque d’être particulièrement ferme.
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