RC Lens : "Une marque de confiance mais pas un cadeau", Ruben Aguilar évoque son nouveau statut

A peine de retour de blessure, Ruben Aguilar se retrouve propulsé titulaire suite au départ inattendu de Przemyslaw Frankowski à Galatasaray. Et s’il se dit prêt à saisir cette chance, le latéral droit du RC Lens sait aussi qu’il va devoir vite être à la hauteur en dépit de son manque de rythme.

Son retour à la compétition

« Même s’il y a eu un résultat négatif, qu’on espérait mieux, je me suis senti globalement bien. Je devais faire 60-65 minutes, finalement j’ai fait 85. C’est positif. Au fil des semaines, le rythme va revenir. C’est le plus important à l’heure actuelle me concernant. Je pense juste à courir, à être à 100% pour amener ce que je peux. »

Un statut de titulaire en puissance

« Il y a une marque de confiance du club en faisant partie Frankie qui était un élément indispensable à l’équipe. C’est bénéfique pour moi, mais je dois aussi être performant. Ce n’est pas un cadeau. Je reviens de quatre mois de blessure. Je dois montrer au club que je suis quelqu’un de fidèle, qui peut performer, retrouver son meilleur niveau, pour leur donner raison. »

Des regrets sur son opération

« Pendant plus d’un an, j’ai fait luxation sur luxation. Au fil des jours et des semaines, c’était devenu délicat, même dans ma vie personnelle, avec mes enfants. C’était vraiment difficile, même mentalement. Suite à un choc à l’entraînement, l’épaule est sortie et c’était un peu plus douloureux que les fois précédentes. J’ai dit stop pour me faire opérer et me remettre dans les meilleures dispositions, être en confiance avec mon épaule. J’ai les deux épaules opérées, je ne peux pas être plus fort.

Parfois, ce n’est pas facile de s’arrêter, d’aller s’asseoir en tribune. Il faut savoir se poser, se calmer et ne pas jouer avec son corps.

La route est encore longue, je dois encore retrouver du rythme et de la confiance. Je me sens soulagé de l’avoir fait, je pense que c’était la meilleure décision. Je regrette même de ne pas l’avoir fait avant. Il m’a manqué de la lucidité, car ça date d’avant mon départ à Monaco. J’ai voulu remuscler mon épaule et ne pas me faire opérer. J’ai traîné ça au fil des semaines. Parfois, ce n’est pas facile de s’arrêter, d’aller s’asseoir en tribune. Il faut savoir se poser, se calmer et ne pas jouer avec son corps. »