Face à une équipe de Monaco qui tourne au ralenti en 2025, le Stade Rennais a étiré encore un peu plus sa série noire en concédant une cinquième défaite consécutive (3-2), toutes compétitions confondues. Au bord de la zone rouge, le club breton ne peut pas vraiment compter sur l’impact de ses ex-Lensois pour relancer la machine.
Brice Samba ne brille pas vraiment
Les matches se suivent et se ressemblent pour Rennes. En dépit d’une belle résistance et d’une occasion d’égaliser en toute fin de partie, le club présidé par Arnaud Pouille s’est encore incliné. La faute au talent de Magnes Akliouche, auteur d’un splendide but et d’une passe décisive. L’international espoir tricolore a aussi pu compter sur le concours involontaire de Brice Samba, avec une main trop molle de l’ancien gardien du RC Lens sur l’ouverture du score.
Décidément pas très inspiré, la doublure de Mike Maignan en équipe de France n’a pas non plus été très inspirée sur le but du break, inscrit par Mika Biereth, le nouvel avant-centre de l’AS Monaco. Titulaire en soutien d’Arnaud Kalimuendo, Seko Fofana est à l’origine du but de l’espoir inscrit par Amine Gouiri (3-2, 67′). Pour le reste, l’ancien capitaine sang et or n’a pas crevé l’écran, confirmant qu’il était encore assez éloigné de sa meilleure forme physique.
Seko Fofana tire la sonnette d’alarme
Surtout, le champion d’Afrique 2024 s’est fait remarquer en zone mixte en ciblant notamment Jorge Sampaoli, son entraîneur. « Il y a énormément de frustration. Si j’avais été coach (sourire), certains choix auraient peut-être été différents, mais le coach a ses idées, il fait aussi avec les joueurs qu’il a. Il y a beaucoup d’erreurs, un manque de personnalité au départ. On sait qu’on doit faire mieux. On sait qu’il va falloir trouver des solutions parce qu’on est dans une situation d’urgence. Il faut réagir. »
Le tout avant d’évoquer son cas personnel et les critiques au sujet de sa forme physique : « J’arrive dans une situation compliquée où le club était en difficulté. Je suis quelqu’un qui prend ses responsabilités, je suis prêt à tout prendre même si je trouve que c’est parfois injuste. On parle de mon positionnement au départ mais on voit qu’il y a du mieux par la suite. Mais ce qu’il faut retenir, c’est la deuxième mi-temps, je suis passé au milieu de terrain, ils ont tout de suite commencé à reculer. Il y a eu de la peur de leur part, on s’est créé des situations. »
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