A nouveau rattrapé par les blessures, Wesley Saïd ne pourra pas disputer le derby opposant le RC Lens au LOSC, samedi (21 heures) à l’occasion de la 9e journée de Ligue 1. L’attaquant de 29 ans devrait même être éloigné des terrains un bon moment. En attendant, l’attaquant a accordé une interview à nos confrères de Libération, au cours de laquelle il revient notamment sur l’historique saison 2022/2023.
Wesley Saïd, à maturité avec le RC Lens
Au RC Lens depuis juillet 2021, Wesley Saïd n’a eu aucun mal à se faire une place dans le vestiaire lensois. « Je pense être quelqu’un d’introverti, mais quand j’ai rejoint le club, j’étais intégré au bout de trois jours. Connecté à la personnalité de chaque joueur. Ils partageaient beaucoup de choses avant que j’arrive et je suis monté dans le train direct, se rappelle l’attaquant de 29 ans, auprès de nos confrères de Libération. Un peu comme on trouve une famille. Il y avait aussi un ressort très important : beaucoup d’entre nous avaient une revanche à prendre sur ce qu’ils avaient vécu dans le foot jusque-là. »
A titre personnel, Wesley Saïd rappelle avoir vécu « la relégation, les blessures ». Pour d’autres, il y avait la volonté de prouver alors qu’ils « venaient de la Ligue 2 ». « Même Seko Fofana n’avait pas eu que des moments faciles puisqu’il est arrivé blessé ». « Donc, ce truc qu’on avait dans les mains à force de travail et de bons résultats, on n’allait pas nous l’arracher. Terminer deuxièmes à un point du Paris-SG ce n’est pas rien », juge Wesley Saïd.
Et si certains ont des regrets à propos de cette saison 2022/2023, sachant qu’un seul point séparait au final le PSG et le RC Lens, ce n’est pas le cas de Wesley Saïd : « Ça a tourné sur un match durant lequel on n’avait pas toutes nos armes, mais je ne peux pas dire que j’ai des regrets. La Paris-SG a un peu laissé filer sur la fin parce qu’il avait de la marge. Mais je pense surtout qu’un titre n’aurait rien changé ou ajouté à ce qu’ont vécu les joueurs, l’encadrement et tout l’environnement du club. Bon, tu as une ligne de palmarès sur le CV, d’accord. Mais on aurait traversé la même saison, ressenti les mêmes choses. »
Retrouvez l’intégralité de l’entretien de Wesley Saïd à Libération
Crédits photo : Franco Arland/Icon Sport
