De retour en Ligue 2 après une saison en deuxième division espagnole, Quentin Lecoeuche n’avait pas forcément prévu de revenir en France aussi rapidement. Mais le latéral gauche de 30 ans n’a pu qu’accepter la proposition caennaise.
Quentin Lecoeuche ravi de ce nouveau départ
La Ligue 2 l’avait quitté sous le maillot du VAFC après deux saisons abouties, elle va le retrouver un peu plus d’un an plus tard avec celui de Caen. « Je ne serais pas revenu dans n’importe quel club, assure Quentin Lecoeuche sur les ondes de France Bleu Normandie. Je suis parti à l’étranger aussi parce que je voulais vivre autre chose. Caen est l’un des seuls clubs pour lesquels je serais revenu en Ligue 2. On s’est donc dépêché de trouver un accord avec Saragosse. Ça n’a pas été facile. J’ai dû faire pas mal de concessions. Mais bon, c’est le projet sportif qui m’a emballé avant tout. Je suis très content d’être ici maintenant. »
Au rayon des concessions, un contrat de seulement une saison. « C’était tellement short qu’on a fait ça à l’arrache en dernière minute, sourit-il. Mais je ne me prends pas la tête avec ça. Même si à 30 ans, je construis une famille donc j’aimerais bien avoir un peu plus de stabilité. » Sa seule année à l’étranger, en D2 espagnole avec le Real Saragosse, lui permet aussi d’avoir un point de comparaison avec la Ligue 2, où il a disputé pas moins de 110 matches dans sa carrière (58 au VAFC).
« C’est tellement différent que c’est difficile de comparer, mais c’est un football beaucoup plus offensif, beaucoup plus technique et à contrario beaucoup moins athlétique, décrypte-t-il. Il y a beaucoup moins de duels, c’est beaucoup moins tactique aussi. Après, ça reste aussi un pays où le foot est une religion. Que ce soit en première ou en deuxième division, chaque stade est plein à chaque match. Ce sont des dizaines de journalistes tous les jours à l’entraînement. C’est une grosse ferveur autour du foot et un autre football qui m’a plu aussi parce que je suis un latéral offensif qui aime bien se projeter et qui aime bien jouer au ballon. J’en garde une super expérience. Je dirais que c’est un peu meilleur que la Ligue 2 parce qu’il y a plus de moyens. » Avec le départ d’Ali Abdi à Nice, lui a les moyens de s’imposer sur le flanc gauche de la défense caennaise.
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport