A peine l’épineux dossier des droits TV réglé, la Ligue de football professionnel (LFP) va de nouveau être au coeur de l’actualité dans les prochains jours. La cause ? La tenue d’une élection pour désigner sa nouvelle présidence pour les quatre prochaines semaines. Candidat à sa succession, Vincent Labrune paiera-t-il les pots cassés de sa gestion ? Rien n’est moins sûr. Explications.
Une élection précipitée, une opposition « molestée » ?
Après avoir promis le milliard d’euros et avoir à peine récolté la moitié de cette somme dans le cadre de la vente des droits TV de la Ligue 1, Vincent Labrune est-il encore un candidat crédible à sa propre succession ? Si la réponse à cette question semble toute trouvée pour le grand public, la vision des choses semble étonnement différente dans le microcosme du football français. En dépit des polémiques, avec également des critiques sur le train de vie de l’instance, Vincent Labrune demeure en position de force selon l’Equipe.
Avare en critiques à l’égard de l’ancien président de l’OM, à la tête de la LFP depuis septembre 2020, peut-être bien parce que son ancien directeur de la rédaction (ndlr : Jérôme Cazadieu) est devenu entre temps le directeur éditorial de LFP Media, le quotidien sportif estime que l’élection précipitée, organisée à la sortie de l’été, le 10 septembre prochain, avec des candidatures à envoyer d’ici le 25 août, débouche sur « une opposition incapable de s’organiser« .
Tout en sachant que Vincent Labrune a profité de la loi du 2 mars 2022, permettant la création d’une société commerciale, pour changer les statuts de la LFP et ainsi réduire le collège des membres indépendants du conseil d’administration de 5 à 3, histoire de limiter le nombre de ses opposants selon Thibaud Leplat, intervenant de l’émission l’After Foot sur RMC, qui rappelle que le président de la LFP est issu de ce dit collège, sans perdre de vue que ce dernier en est membre de droit. Et sachant que la Fédération française de football (FFF) en désigne également un, une seule place demeure donc vacante.
Trois candidatures dans les starting blocks ?
Et si l’Equipe se contente de citer le nom de Bernard Caïazzo, ancien co-président de Saint-Etienne comme opposant potentiel à Vincent Labrune, sachant que ce dernier a affirmé qu’il ne serait pas candidat, Daniel Riolo, éditorialiste pour le groupe RMC Sport, affirme que trois autres candidatures sont en lice. La première pourrait émaner d’un autre ancien dirigeant de l’OM, un certain Christophe Bouchet, très critique à l’égard de la gestion Labrune, avec notamment la sortie d’un livre intitulé « Main basse sur l’argent du football français ».
Ancien directeur du service des sports du groupe Canal+, aujourd’hui chroniqueur pour RMC et expert reconnu du dossier de la vente des droits TV, Cyril Linette pourrait également faire acte de candidature. Enfin, la dernière piste mène à ancien journaliste, entré dans la politique ces dernières années, et lui aussi ancien salarié du groupe Canal+ : Karl Olive. Ce dernier compterait notamment sur le soutien de l’Elysée pour imposer sa candidature, sachant qu’il appartient déjà au collège des indépendants du conseil d’administration de la LFP.
Une unité de façade, des frictions en coulisses
En attendant de connaître l’identité des potentiels opposants, la cote de Vincent Labrune commencerait à s’effriter chez certains présidents. Les conditions de l’accord passé avec CVC, le changement de programmation en dernière minute de la Ligue 2 et surtout les sommes délirantes dépensées par l’ancien publicitaire dans l’exercice de ses fonctions sont autant de raisons qui poussent certains à regarder ailleurs. Ainsi, selon l’Equipe, Waldemar Kita plaide pour une présidence tournante, une option soutenue par John Textor. Surtout, les dirigeants des clubs souhaiteraient sortir de la « la mainmise du Qatar sur la ligue ».
Après avoir longtemps laissé miroiter une offre pour l’ensemble des droits TV de la Ligue 1, beIN Media Group n’a finalement formulé qu’une offre de 100 millions d’euros (dont 20 millions de droits publicitaires) pour un seul match par journée. Une situation exaspérante aux yeux de Joseph Oughourlian, le président du RC Lens, pris pour cible par Nasser Al-Khelaïfi lors du conseil d’administration décisif du 14 janvier dernier. Or, la proximité entre Vincent Labrune et Nasser Al-Khelaïfi, juge et parti en tant que président du PSG et de beIN Media Group, n’a jamais été aussi forte.
C’est donc dans ce contexte houleux et alors qu’un audit interne est actuellement en cours, que la LFP compte organiser l’élection à sa présidence, le 10 septembre prochain. Le tout alors que l’instance pouvait statutairement attendre jusqu’au 31 décembre. Un choix de calendrier sans doute loin d’être anodin…
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport
Que peut-on faire, lorsqu’un président de club est entre le marteau et l’enclume ?
Un supporter de l’A.S.C
c’est lui le premier fouteur de m… dans la gestion du foot.
en voulant vendre 1 milliard à canal il s’est retrouvé le bec dans l’eau.
résultat moins d’argent pour la ligue 1 donc moins d’argent pour la ligue 2, les gros se servent en premier et la
gestion des matchs on la file à des diffuseurs qui fonr au mieux pour s’y retrouver.
résultat les matchs sont programmés n’importe comment et les petits clubs n’ont plus rien à se mettre sous la dent.
gestion bling bling gestion indigne…