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    L’Amiens SC peut-il jouer la montée avec une attaque aussi peu prolifique ?

    Romain Pechon18 février 2024
    Amiens SC

    Après 24 matches de championnat, l’Amiens SC n’a inscrit que 20 buts – soit à peine 0,83 but par match. Seule équipe dans cette situation parmi les prétendants au top 5, la formation d’Omar Daf ne fait-elle pas face à une lacune rédhibitoire ? Décryptage.

    Seul Valenciennes fait moins bien qu’Amiens

    Si l’Amiens SC peut se gargariser de posséder l’une des meilleures défenses du championnat (ndlr : 2e), avec seulement 23 buts encaissés, le tableau est bien moins idyllique de l’autre côté du terrain. Hormis Valenciennes (16 buts), lanterne rouge depuis de très longues semaines, personne n’a aussi peu marqué que les Amiénois, qui restent aussi l’équipe comptant le moins de buteurs différents (7) à ce stade avancé de la saison.

    De quoi se demander si le club picard peut vraiment prétendre au top 5, en marquant aussi peu. « C’est qu’on a de la marge, répond Sébastien Corchia. On travaille beaucoup sur cet aspect à l’entraînement. Si on fait mieux sur cet aspect, on peut se dire qu’on peut aller voir plus haut. C’est toujours bien d’avoir une marge de progression. » Encore faut-il que le déclic intervienne un jour. « On a confiance en nos offensifs, qui font un super boulot défensivement déjà. C’est aussi à nous de leur apporter des moyens de marquer plus de buts. Ils nous aident beaucoup, font beaucoup de courses. »

    Amiens SC
    Andy Carrol n’a marqué qu’un but lors de ses 13 derniers matches de Ligue 2, à Rodez le 16 décembre – Daniel Derajinski/Icon Sport

    Ajaccio, le faux contre-exemple

    Peut-être même un peu trop, au point d’expliquer un manque de lucidité dans la zone de vérité ? « Après, dans les matches, il y a beaucoup d’intensité, il faut être compact, les offensifs font beaucoup d’efforts. Forcément, on aimerait qu’ils gardent leur jus offensivement, mais on a besoin de ça, juge Sébastien Corchia. On a aussi un jeu basé sur les attaques rapides, forcément ils font beaucoup de courses et ils sont en capacité de le faire, on a des profils comme ça. Il faut continuer à faire ses efforts. » Reste qu’une équipe a très peu de chances de figurer en haut de tableau en se montrant aussi peu performant offensivement.

    Même Ajaccio, souvent pris en exemple dans ce cas de figure, avait fini par marquer plus d’un but par match (39) en 2021/2022. Les Corses avaient également moins encaissé de buts sur l’ensemble de la saison (19) que l’Amiens SC après 24 matches. « On a des occasions. Si ce n’était pas le cas, ce serait inquiétant, affirme Corchia. Il faut se lâcher encore plus, mettre du monde dans la surface, du monde offensivement. Nous aussi, les milieux et les défenseurs, il faut accompagner les actions. C’est un tout. » Pour cela, il faut accepter de prendre un peu plus de risques. Une concession possible pour Omar Daf ? Réponse dès lundi contre Bordeaux.

    Romain PECHON

    Crédits photo : Daniel Derajinski/Icon Sport

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    Voir 2 Commentaires
    2 commentaires
    1. Nicolasc on 18 février 2024 13h42

      Ou un Guirassy fort décrié quand il jouait à l’ASC…

      Répondre
    2. Philso on 18 février 2024 11h10

      Williams réalise des « coups » sur le front du recrutement , mais la complémentarité en attaque est rarement là, et ce depuis plusieurs saisons. Mafouta est trop faible techniquement pour percuter en partant d’un côté, tandis que Carroll est un pivot remiseur. Du coup l’Anglais joue (trop) bas pour ne pas marcher sur les pieds de Mafouta. De même Chouiar est un super technicien, un bon passeur, mais pas non plus un joueur de percussion. C’est un profil à la Kader Bamba qui pouvait faire la synthèse : technique et percussion pour compléter avec un finisseur de surface.

      Répondre
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