Tout au long de la saison, le 11 Valenciennois vous propose d’élire le joueur du mois du VAFC. Toujours lanterne rouge de Ligue 2 à la mi-saison, VA a néanmoins retrouvé de son allant. De quoi offrir des possibilités affirmées pour le sixième trophée de la saison et ainsi succéder à Jean Louchet.
L’élection du joueur du mois
Pour janvier, la présélection de trois joueurs pour le trophée de joueur du mois du VAFC se porte sur Joffrey Cuffaut, Manga Foe Ondoa et Flamarion. Pour désigner le vainqueur, les votes sont ouverts jusqu’à jeudi 23 heures.
Les nommés :
Joffrey Cuffaut : sous Ahmed Kantari, capitaine Cuffaut a retrouvé une place digne de ce nom. Et tout le collectif valenciennois en bénéficie, que ce soit dans les vestiaires mais aussi sur le terrain. À 35 ans, il est le patron d’une très jeune défense encore sujette aux erreurs individuelles. Modèle dans la couverture et le leadership, celui qui avait été placardisé par Jorge Maciel retrouve des couleurs sous les ordres d’Ahmed Kantari en affichant une impressionnante régularité et en se montrant irréprochable.
Manga Foe Ondoa : il est arrivé comme un cheveu sur la soupe en chamboulant toute la recette. À 18 ans et alors qu’il n’était jamais apparu avec l’équipe première du VAFC jusqu’ici, le milieu formé au Hainaut a disputé tous les matches du mois de janvier. Mieux encore, il n’est plus sorti du onze et du terrain après sa très convaincante deuxième mi-temps à Amiens. Aux côtés de Julien Masson, Manga Foe Ondoa amène son impact athlétique, sa belle qualité de récupération et surtout son excellente qualité de projection. Ses deux buts en Coupe de France, l’un sur un coup de canon à Sarreguemines (0-2), l’autre au terme d’une projection contre Paris FC (2-1), ne sont que le reflet de ses qualités.
Flamarion : arrivé durant l’automne à VA, le Brésilien a dû attendre l’hiver pour exprimer son talent. Une patience qui valait le coup, puisque l’ancien du Dinamo Tbilisi s’est tout de suite imposé comme la maître à jouer du VAFC. Dans un rôle d’électron-libre, le milieu offensif valenciennois est souvent trouvé dans les espaces libres, entre les lignes, pour ensuite percuter et amener le décalage par le dribble ou la passe. Son offrande pour Andrew Jung contre Bastia (2-1, 53′) en est la parfaite illustration. Plutôt régulier tout au long du mois, Flamarion n’a pas volé sa place parmi les meilleurs Valenciennois, déjà.
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