Septième de Ligue 1 à mi-parcours, le RC Lens était pourtant mal embarqué à la fin de l’été. La faute à une remise en route difficile et à une régénération difficile de l’effectif. Découvrez les flops de la rédaction à l’issue de la première partie de saison.
Un début de saison raté
Menant rapidement de deux buts, le RC Lens semblait repartir sur les mêmes bases que la saison dernière lors du match inaugural à Brest. Mais après avoir gâché plusieurs situations de 3-0 et surtout avoir concédé un penalty juste avant la mi-temps, les Lensois se faisaient renverser en seconde période, avec un but de son « ex » Keny Lala et un nouveau penalty transformé par Romain Del Castillo. Le point de départ d’un mois « doute » qui se prolongeait avec un nul contre Rennes (1-1) et surtout des défaites indiscutables contre le PSG (3-1) et Monaco (3-0). De quoi se retrouver relégable lors de la toute première trêve internationale de la saison. Fort heureusement, les Artésiens ont su relever la tête en enchaînant par la suite onze matches sans défaite pour réintégrer la première partie de tableau.
Des déplacements décevants
Deux victoires, trois nuls et quatre défaites, c’est le bilan du RC Lens à l’extérieur à l’issue de la phase aller, soit neuf points pris en neuf matches. Un rythme de croisière trop lent pour espérer se mêler à la lutte pour le podium. Après l’accroc initial à Brest (3-2), la belle surprise de la saison, les Lensois ont perdu à Paris (3-1), Monaco (3-0) et Nice (2-0), soit le trio de tête du championnat. Si cela n’a rien d’infamant sur le papier, les matches nuls au Havre (0-0), Lorient (0-0) et Montpellier (0-0) sont plus problématiques. D’autant que ces rencontres ont mis en exergue l’incapacité des Sang et Or à livrer un match plein.
Une reconstruction difficile
Après une saison record, le RC Lens a – par la force des choses – dû se réinventer. Déjà en coulisses, où il a fallu pallier le départ de Florent Ghisolfi, devenu directeur sportif de l’OGC Nice en novembre 2022. Promu, Grégory Thil n’a pas passé l’épreuve du premier mercato estival. A tel point qu’Arnaud Pouille a repris les choses en main courant août, avant qu’un nouveau coordinateur sportif ne soit nommé à l’automne. Quant à Grégory Thil, aucune information ne filtre sur son rôle actuelle au club. Et ce remue-ménage n’a pas été sans conséquence sur le terrain.
Comme rarement depuis son retour en Ligue 1, Lens n’a pas forcément été inspiré sur le marché des transferts. Recruté pour quinze millions d’euros, avec la lourde étiquette de successeur de Seko Fofana, Andy Diouf est aujourd’hui numéro 4 dans la hiérarchie des milieux de terrain. Un secteur de jeu où Stijn Spierings a fait un passage éclair avant de repartir en prêt à Toulouse. Défensivement, Faitout Maouassa s’apparente à une erreur de casting. Offensivement, Elye Wahi peine à confirmer les espoirs placés en lui et à être à la hauteur de l’investissement consenti pour en faire le successeur de Loïs Openda.
Romain PECHON
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport