Révélé au VAFC au début de sa carrière professionnelle (2016-2018), Sikou Niakaté a depuis pris de l’épaisseur jusqu’à atteindre la Ligue des champions avec Braga, où il jour un rôle majeur. Une trajectoire étonnante mais teintée de réussite, bien qu’elle ait connu un petit coup d’arrêt ce week-end. Focus.
Sikou Niakaté, l’interminable ascension
Sans doute certains qui l’avaient vu débuté en Ligue 2 à seulement 17 ans ne seront pas étonnés, à la lecture de ces lignes, de le retrouver sur la plus grande scène européenne. Car oui, Sikou Niakaté a bel et bien inscrit son nom – encore en tout petit, certes – dans la grande histoire de la Ligue des champions. Depuis son départ du VAFC pour Guingamp, le Malien s’est surtout révélé à Braga, au Portugal, où il est le patron de l’arrière-garde d’une équipe de C1. Rien que ça.
Qualifié avec les siens après des tours préliminaires piégeux (Topola, Panathinaikos), celui qui fut formé au PSG s’est frotté au Napoli de Rudi Garcia (1-2) et au grand Real Madrid (1-2) il y a une semaine. Mais surtout, il a sonné la révolte pour venir renverser l’Union Berlin (2-3) et placer idéalement Braga pour un éventuel reversement en Ligue Europa. Un parcours qu’il vit aux côtés d’un autre ancien Nordiste lui aussi parti s’exiler pour exploser : Simon Banza.
Et si Sikou Niakaté a sauvé son équipe face au club berlinois, l’ancien Valenciennois l’a quelque peu plombée ce week-end, en déplacement à Gil Vicente, en récoltant un carton rouge – son troisième depuis son arrivée au Portugal – alors même que Braga était déjà mené (3-3 score final). De quoi laisser croupir les coéquipiers d’un certain José Fonte à cinq points du trident de tête Benfica-Sporting-Porto, que Braga aspire chaque saison à titiller. Un nouvel objectif en vue pour Sikou Niakaté qui, à 24 ans, n’a pas fini d’étonner.
Enzo PAILOT
Crédits photo : Gabriele Maltinti/Getty Images