D’abord malmené avant de faire jeu égal, le RC Lens a tenu tête au FC Séville (1-1), mercredi. Découvrez nos notes des Lensois après cette rencontre comptant pour la 1ère journée de la phase de poules de Ligue des Champions.
L’homme du match :
Elye Wahi (6) : Il n’a pas marqué, il n’a pas toujours fait les bons choix dans le dernier geste, à l’image de sa frappe trop rapide face à Sergio Ramos (59′). Néanmoins, la recrue la plus onéreuse de l’histoire du club a sonné la révolte quand le RC Lens en a eu besoin. Au-delà d’obtenir le coup franc décisif (23′), il a fait remonter – quasiment à lui seul – tout le bloc équipe grâce à ses appels dans la profondeur et sa capacité à attaquer la défense adverse balle au pied. Remplacé par Morgan Guilavogui alors qu’il commençait à tirer la langue (71′).
Les satisfactions :
Jonathan Gradit (6) : quelques jours après sa sortie en demi-teinte contre Metz, étant notamment l’un des principaux fautifs sur le but lorrain, la perceuse a vécu un début de match assez difficile. Passé ce premier quart d’heure difficile, il a réalisé le match quasi-parfait, ne cédant pas un pouce de terrain à ses adversaires et colmatant pas mal de brèches dans le dos de Przemyslaw Frankowski. Taille patron.
Deiver Machado (6) : certes, il est un peu court dans son duel avec Lucas Ocampos, ne facilitant pas la tâche à Brice Samba sur le but espagnol. Pour le reste, le Colombien a confirmé qu’il était l’un des hommes forts du RC Lens. Quand son équipe peinait à ressortir le ballon sous pression, il fut l’un des seuls à afficher la justesse technique requise à ce niveau de la compétition. Défensivement, il s’est également plié en quatre pour tenir son couloir. Remplacé par Massadio Haïdara (81′).
Les énigmes :
Brice Samba (5) : à l’image du RC Lens, le gardien de l’équipe de France a eu du mal à entrer dans son match, jugeant mal la trajectoire lobante de la tête de Lucas Ocampos. Une erreur qui aurait pu être fatale aux siens. Sauf que le capitaine artésien s’est ensuite parfaitement rattrapé en multipliant les arrêts (31′, 40′, 62′, 69′, 88′) pour permettre à son équipe de ne pas repartir sans rien de Séville.
Angelo Fulgini (5) : dire qu’il sauve son match grâce à son fantastique coup franc n’est pas totalement usurpé. Avant ça, l’ancien Angevin avait multiplié les mauvais choix, permettant la quasi-totalité des ballons disputés. Après ça, il n’a pas toujours été dans le ton en matière d’intensité, notamment en seconde période où son dilettantisme à fait défaut sur certaines transitions. Néanmoins, il a également mis à profit sa justesse technique pour être le relais idoine de certaines offensives. Du Fulgini dans le texte.
Les déceptions :
Przemyslaw Frankowski (4) : s’il y a bien eu cette merveille de centre pour Morgan Guilavogui (78′), l’international polonais a pour le reste vécu un match assez difficile. De retour de blessure, il est souvent apparu dépassé par le rythme et l’impact des Sévillans. Ce qui a eu pour conséquence d’entraîner un certain déchet technique (19 pertes de balle). Histoire de ne pas totalement noircir le tableau, il a semblé monté en puissance au fil de la partie.
Facundo Medina (5) : nerveux et pas toujours très inspiré, le défenseur argentin est apparu assez fébrile pendant la quasi-totalité de la première période, au cours de laquelle il a récolté un carton jaune pour l’ensemble de son oeuvre. Et s’il fut plus juste au retour des vestiaires, il y a tout de même eu une ou deux fautes inutiles qui auraient pu être lourdes de conséquences pour son équipe. Un manque de maîtrise sans conséquence. Cette fois-ci.
Les notes :
Samba (5) – Gradit (6), Danso (6), Medina (5) – Frankowski (4), Abdul Samed (5), Mendy (5), Machado (6) – Sotoca (5), Fulgini (5), Wahi (6)
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport